HYSTERICA The Art of Metal [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 44.51 Style : Heavy metal |
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Chronique : 02 mai 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
Les groupes au line-up 100% féminin, ou quasi, ont tendance à se multiplier ces derniers temps, on pense bien sûr aux inévitables CRUCIFIED BARBARA en premier lieu, derrière les pionnières GIRLSCHOOL, L7 et autres RUNAWAYS. Mais, peu à peu, quelques autres jeunes combos débarquent sur la scène, c’est le cas des allemandes d’ARVEN dont l’album « Music of Light » m’avait plutôt plu et donc des suédoises d’HYSTERICA. En fait, elles n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’un premier album nommé « Metalwar » avait déjà vu le jour en 2009. Je découvre donc leur seconde œuvre répondant au doux nom de « The Art of Metal », le groupe a bénéficié entre les deux de l’apport d’une claviériste : Marydeath, ce qui amène une différence notable au niveau du son. Si les CRUCIFIED BARBARA sont clairement dans une mouvance "hard-rock", les HYSTERICA ont, elles, choisi une voie plus "heavy metal" tirant sur le "power mélodique". Le premier titre « Breaking the Walls » annonce la couleur en nous proposant un heavy mélodique assez sympathique, avec un bon refrain, même si l’ensemble demeure assez scolaire. On sera plus emballé par les deux titres suivants « Fighters of The Century », son clavier electro et sa voix hurlée. Oui, car il faut dire que la chanteuse Anni De Vil ne se contente pas de pousser la chansonnette avec une voix heavy ou pseudo-lyrique, elle excelle également dans un registre hurlé à la Angela Gossow et l’alternance de ses deux voix amène, lorsqu’elle est employée, une certaine énergie à l’ensemble. « Live or Die » est sensiblement dans la même veine avec moins de chants hurlés. « Spirit of the Age » sera le titre le moins convainquant de la galette, les aspects « Crucified Barbara » intéressants sur le couplet seront gâchés par l’insipide refrain. De plus, il dispose d’un solo boiteux voire même totalement raté, un mélange de notes sans cohésion, sans vrai début ni fin. D’ailleurs ce n’est clairement pas que Bitchie soit une mauvaise guitariste, il suffit de voir sa performance sur la pseudo-ballade « Message », entre autres. Des aspects gothiques apparaîtront sur « Fear of the Light », l’un des titres les plus violents du CD. Le single « Force of metal », s’il ne brillera ni par l’originalité de son titre ni par celle de sa conception, a pour lui d’être très efficace et entraînant. L’autre single, « Heels of Steel », est un titre plus passe-partout, ni génial ni médiocre. « Hysterica » est un bon titre pour peu qu’on supporte l’abus d’effets sur la voix claire dans le couplet. Enfin, l’album se conclura par « Daughters of The Night », la deuxième pseudo-ballade de l’album, puisqu’après une intro très douce, on aura affaire à un pur morceau de power metal. Il y a même une certaine ressemblance entre le refrain et celui de « Never Understand » d’ANGRA. Au final, un bon album qui, s’il use et abuse de tous les clichés du heavy metal, au sein des paroles d'un ridicule rappelant les plus belles pages de la NWOBHM, du visuel et même par certains aspects dans la musique, ne verse pas dans la médiocrité du plagiat. HYSTERICA se démarque par la qualité de sa chanteuse et quelques très bonnes compositions et ne demande qu’à mûrir et progresser encore. Un MANOWAR au féminin ? Peut-être bien, qui sait ? |
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