SECRETS OF THE MOON
Seven bells [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 60.39
Style : Dark black métal
  Infos :
  Contact label : http://www.prophecy.cd/
  Contact groupe : http://www.secretsofthemoon.org http://www.myspace.com/secretsofthemoon
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 avril 2012 , réalisée par g-rom
   
SECRETS OF THE MOON est un combo allemand originaire de Osnabruck en Basse-Saxe (Allemagne) et fondé en 1995. Il se compose aujourd'hui de SG (Phillip Jonas de son vrai nom) aux guitares et aux claviers, de Thelemnar à la batterie et de AR, qui remplace LSK à la basse. Du "black-métal" de leur début, SECRETS OF THE MOON officie désormais dans un "black/dark métal", très noir et très malsain. "Seven bells" fait suite à l'excellentissime "Privilegium" qui était sorti 3 ans auparavant. "Seven bells" a été mixé par Tom Gabriel Fischer de CELTIC FROST qui a une très grande connaissance en matière de noirceur et d'ambiance lourde et pesante.

Des bruits de cloches nous acuueillent en guise d'introduction du disque et du premier morceau éponyme de celui-ci. Elles seront d'ailleurs très présentes tout au long de l'album, elles appuient encore plus la marche funèbre à laquelle nous allons participer. A l'instar de "Seven bells", le premier titre qui est sinueux et très glauque, "Goathead" suit le même chemin, avec une pointe d'agressivité en plus et ponctué par un break complètement "doomesque". Les autres morceaux s'enchaînent de la même manière de façon oppressante et écrasante. Les guitares sont tranchantes, la basse bien ronde et la batterie pilonne tous sur son passage. La production de Tom Gabriel Fischer colle bien au propos du groupe et rend l'atmosphère encore plus obscure.

SECRETS OF THE MOON sait varier les plaisirs avec beaucoup de changements de rythme comme sur "Serpent messiah", qui alterne parties alambiquées et parties ultra-lourdes, mais aussi "The three beggars" qui débute sur un rythme effréné pour finir en "doom" pachydermique.

La grande faiblesse de "Seven bells", qui peut être aussi sa force, est qu'il est beaucoup moins immédiat et accessible que son illustre prédécesseur "Privilegium", plusieurs écoutes assidues seront nécessaire pour pénétrer cet opus. Il manque également quelques structures plus alambiquées, des riffs communicatifs sur cet album. Aussi, et toujours en comparaison avec "Privilegium", les guitares et le chant sont moins présents et laissent place à des structures plus étirées, qui, sur la durée, confine à l'ennui. Puis, le côté très opaque de "Seven bells" peut faire peur de prime abord à tous les néophytes qui seront sans doute rebutés par le côté très malsain de la chose.

Au final, l'écoute de "Seven bells" laisse une impression mitigée. Certes, la force de cet opus réside bien dans le côté insidieux du groupe, soutenu par une production très à la hauteur, mais, les structures étirées, le manque de complexité, les longues pauses au milieu de certains morceaux rendent le tout assez ennuyeux sur la longueur. Il est certains que les fans purs et durs apprécieront, quant aux autres....à vous de vous faire un avis.







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