MISERY INDEX Commit Suicide [ 2005 ] |
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Durée : 17.29 Style : Death / grind metal |
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Chronique : 30 mai 2005 , réalisée par PESTE NOIRE | ||||
Earache Records réédite d’anciennes productions, qu’on se le dise ! Et cette fois-ci, c’est le tour de Misery Index ! En effet, le label anglais sort cet été un ancien cd initialement sorti, en 2002, chez Willowtip Records : « Commit Suicide ». Cet « album » est ainsi composé de deux démos, datant des début de la horde de Baltimore, de trois titres, chacune composées de deux compositions du groupe et d’une cover (l’une de Disrupt « Reality Distorsion », l’autre de Death « Open Casket »). L’atmosphère, se dégageant de cette production est très intense et rapide, on ressent bien la hargne des débuts ! On y ressent les prémices de tout ce qui fait la musique du Misery Index de maintenant. C’est un death grind metal sans aucun compromis, les différents titres de l’album étant basés sur la brutalité pure et la rapidité (quasiment aucun titre ne dépassant les trois minutes). On y décèlera un petit quelque chose de Dying Fetus, à notre plus grande joie d’ailleurs (ceci n’étonnera pas trop le connaisseur, tant les membres de Dying Fetus ont circulé dans cette formation américaine). Techniquement parlant, on s’aperçoit que, pour des morceaux composés et joués seulement un peu plus d’un an après sa création, le quartette US maîtrise tout de même pas mal son sujet. Bref, il ne ressort rien de nouveau sur le groupe, ni même sur la musique en général, de cette réédition (et ceci même si les deux covers sont dignes d’un grand intérêt), mais celle-ci est pourtant une œuvre jouissive pour quiconque aime le metal viril à souhait ! Bien entendu, le fin connaisseur du groupe ne verra rien de bien intéressant dans la réédition d’ancien morceaux déjà sorti dans ce même format, mais, il s’agira d’une pièce de choix pour celui qui ne connaîtrait pas la formation américaine. Pour conclure, Earache nous gratifie, avec « Commit Suicide », d’une petite perle, sans prétention certes, mais, qui a le don de flatter l’oreille, et dont le « charme » (ça reste tout de même du death-grind !) mérite une attention toute particulière. |
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