INME The pride [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 45 Style : Rock alternatif |
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Infos :Disponible en édition simple et édition deluxe CD+DVD | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 25 avril 2012 , réalisée par Mary.Scary | ||||
Dans ce monde de brutes, il faut bien parfois un peu de douceur. A chacun sa façon de la trouver, mais avouez que la musique est assez forte dans ce domaine. La douceur que je vous propose de découvrir aujourd’hui est celle d’INME. Ce groupe qui nous vient d’Angleterre n’est pas composé de nouveaux nés puisqu’ils ont quand même seize ans de carrière derrière eux ! Avec « The Pride », ils signent leur cinquième album studio. A l’origine baptisé DROWNED, le groupe, créé en 1996, était composé de membres pas plus âgés de 14 ans pour la plupart, mais cela ne les a pas empêché d’enchaîner rapidement concerts locaux et interviews radio jusqu’à signer chez Music For Nations en 2001, l’année où ils sont également devenus INME, leur précédent nom étant déjà pris par un groupe de rock chrétien. 2003 a enfin vu la sortie de leur premier album, « Overgrown Eden » qui fut numéro 1 du top des albums rock au Royaume-Uni, rien que ça. Depuis, c’est cinq albums studios, trois lives et deux DVDs qui ont vu le jour, sans compter les différents side projects et carrières solo des membres. Ajoutez à cela une implication aux associations caritatives (une grande partie des profits obtenus grâce à la sortie de « The Pride » a été versée à la Société Alzheimer) et vous obtiendrez les profils types de gendres idéals. Si on ne connait pas encore INME et qu’on s’attarde sur l’artwork de « The Pride », on pourrait s’attendre à entendre un groupe de heavy metal, surtout si on prend en compte les titres tels que « Pantheon » ou encore « Guardian ». Eh bien non, c’est à du « rock alternatif », voire du « college rock » qu’on a affaire. C’est de cette façon qu’est introduit l’album avec le premier titre « Reverie Shores » : mélodies douces, une voix à faire frémir les jeunes adolescentes, un refrain pop… Mais on a aussi droit à de très bons soli de guitare, ce qui est surprenant car inattendu. Autant dire qu’ils commencent fort et ont déjà les moyens de convaincre les plus récalcitrants. Le second titre, « Moonlit Seabed », est clairement plus joyeux et acidulé et pourrait faire partie de la bande originale d’un teenage movie. Notons tout de même quelques sonorités électroniques en milieu de morceau, presque sorties de nulle part, ce qui surprend une fois de plus. Le chant de Dave McPherson, quand il est un minimum enragé, peut faire penser à celui de Chester Bennington sur les récents LINKIN PARK. Les titres qui suivent rendent la musique de INME assez accessible à tous et montre une influence relativement variée ; on trouvera par exemple un côté MUSE à « Silver Womb » ou encore une vague ressemblance à GREEN DAY sur « Legacy ». Il faut dire que les musiciens ne cachent pas les groupes aussi divers que variés qui les inspirent : TALK TALK, TEARS FOR FEARS, IRON MAIDEN, MESHUGGAH ou encore… GEORGE MICHAEL. « The Pride » nous propose donc une très large palette musicale et parfaitement maîtrisée, qui plus est ; tout est impeccable et ne déborde pas du cercle bien rond. Les riffs, qui sont en total contraste avec l’atmosphère générale, en interpelleront plus d’un. Le chanteur a une voix que l’on pourrait juger comme destinée aux minettes, mais nul ne doutera de sa justesse ni de sa qualité, preuve à l’appui avec le morceau « Escape to Mysteriopa ». Cet opus est aussi bourré de pas mal d’émotion sans pour autant tomber dans le mélo, comme dans le très bon « Guardian ». Bref, c’est un album qui passe très bien en fond musical mais également s’il est écouté à tête reposée, et qui pourrait satisfaire tout amateur de style de rock mais aussi de metal, puisqu’ici les musiciens voyagent constamment entre les deux genres. Pour ma part, j’ai craint au début d’être sur le point d’écouter un album pour ados émos, mais j’ai été agréablement surprise dès le premier morceau. Certains titres sont passés moins facilement que d’autres, mais INME a quand même le mérite d’avoir réussi à m’en faire écouter certains entièrement, sans zapper. « The Pride », même si on n’est pas fan du style à la base, est loin d’être laborieux. C’est frais, printanier, idéal pour les beaux jours. Il est parfait si vous le mettez en musique d’ambiance pour déclarer votre flamme à votre bien-aimée. A éviter si vous avez l’âme d’un(e) méchant(e). Si ça vous dit de les voir en live pour vous faire une opinion, ils seront à la Maroquinerie de Paris le 19 mai 2012 avec THE RASMUS. |
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