FRANKENSTEIN SEXY FREAK We used to pray for nothing but we're praying for silence tonight [ 2012 ] |
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MCD/EP Durée : 23.06 Style : Pop Rock |
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Chronique : 24 avril 2012 , réalisée par sarvgot | ||||
Quel patronyme surprenant « Frankenstein Sexy Freak ». Un groupe aux antipodes de ce qu’on pourrait croire. D’abord, parce qu’ils ne sont pas anglais mais bordelais, ensuite, parce que le style dans lequel ils évoluent (pop / rock) n’est pas du tout suggéré par leur nom, lequel nous rapproche davantage d’un Alice Cooper ou d’un LORDI. Les 4 jeunes gens nous sortent donc leur premier EP, le bien nommé « wutpfnbwpfst ». Oui, même en ne mettant que les initiales du nom de l’album, c’est long, imprononçable et ça laisse des postillons sur l’écran de celui qui a essayé de le prononcer (si si, y’en a). Une petite pointe d’humour bienvenue et à propos, puisque le groupe est plutôt dans une optique de ‘non prise de tête’ et de pointes d’humour, ce qui manque toujours un peu dans le milieu. Côté musique, c’est un premier essai. Une seule écoute ne suffira pas pour comprendre ce « wutpfnbwpfst », au premier abord, plutôt … faible. Bien qu’il ait été choisi pour promouvoir l’EP, le titre « Hey ! My Beauty » est loin d’être représentatif de ce que peut faire le groupe. On se retrouve avec des paroles plutôt simplettes et un schéma de composition basique qui se révèle un poil répétitif : même breaks, mêmes ponts. Sans dire que l’on tourne en rond, on reste largement sur notre faim. Heureusement, le deuxième titre (« 11 hours ») balance un son un peu plus gras et le morceau donne davantage l’impression d’avoir été fignolé, travaillé, y compris en studio. Il y a beaucoup moins de vide à l’écoute. Certains riffs en ressortent davantage et parviennent largement à convaincre, telle cette intro de « Frighteners » possédant davantage le feeling d’un tube (bah oui, j’ose), qui rappelle le rock US des années 90 qui pullulait sur les BO de séries de l’époque. Et si le quatuor tente de percer, c’est davantage sur ce titre, accrocheur, qu’il faudra miser. D’autant que dans la forme, le groupe dépasse rarement les 3’30. Sur les 7 titres que compte cet EP « wutpfnbwpfst », 3 parviennent réellement à sortir du lot, à chaque fois, ceux qui ont un son plus massif. Ce « Frighteners », bien sûr, mais « Broken Bones » également, plus torturé et travaillé sur les lignes de guitares (enfin un solo). Le dernier morceau « Come That Late » n’est pas à ignorer non plus, peut-être le morceau le plus agressif, sombre et lent de cet EP mais accrocheur, davantage proche d’un groupe comme les PIXIES. De ce premier essai du groupe, il en ressort un travail inégal. Si certain morceaux se révelent riches, d’autres sont plus vides et répétitifs. Probablement issus de périodes différentes de la (jeune) existence du groupe, on notera cependant un réel potentiel qui peut très bien exploser plus vite qu’on ne le pense, à l’image de ce « Frighteners », un potentiel qui n’a rien à envier aux groupes anglo-saxons actuels. Pas indispensable donc, mais qui vaut le détour pour 2, 3 trucs bien faits. Vivement un album … |
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