MANDRAGORA
Carnal Cage [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 48.35
Style : Death Melodique
  Infos :
  Contact label : http://www.sgrecords.it/
  Contact groupe : http://mandragora.lt/ http://www.myspace.com/mandragoralt
  :: LIRE L'INTERVIEW ::
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 18 avril 2012 , réalisée par KiLa
   
Nombreux sont ceux parmis vous à savoir que l'univers métal contient un nombre infini de branches et sous-branches, de genres qui se croisent et s'entrecoupent. C'est encore une fois de Death que je vais vous parler aujourd'hui, mais là il est question de la veine "Death Mélodique". Les Nordistes sont connus pour être bons dans ce domaine, mais cette fois, il faudra voguer un peu plus loin que la Suède et de ses AMON AMARTH, IN FLAMES et autres HYPROCRISY, pour découvrir nos Lituaniens de MANDRAGORA. Le groupé, créé en 1998, a connu de nombreux changements de line-up, après 3 démos enregistrées successivement en 1998, 1999, 2000, le quintette se fait tout d'abord un nom au sein de la scène Lituanienne. Il faudra attendre 2005 pour voir naître leur premier opus "At the End", album leur ayant permis d'étendre un peu plus leur public, et même de participé au W:O:A Metal Battle Contest, en Allemagne. (Wacken, ça vous parle, non?). C'est avec un nouvel album qu'ils reviennent sur le devant de la scène cette année. "Carnal Cage", produit en 2011, les inscrit définitivement dans un registre Death Mélodique, assumé et revendiqué !

D'un premier abord, la pochette me fait étrangement penser à celle de "Purgatory Afterglow" de EDGE OF SANITY. Impression de lieu sans réellement en être un, dans des tons rougeâtres et pas vraiment accueillants. Quoi qu'il en soit, les Suédois précédemment cités font partie des groupes que j'ai découvert il y a déjà quelques années et qui me plaisent toujours bien, c'est donc d'un bon pied (bon oeil?) totalement subjectif que je me lance dans l'écoute de ce "Carnal Cage"
Petit sourire à l'écoute des premières notes de "Masquerade", qui m'aura directement fait pensé aux sonorités Egyptiennes/orientales des célèbres NILE. Pas dans le même registre, quoiqu'il en soit, c'est donc sans surprise que les guitares viennent combler les tympans de notes mélodieuses, en veux-tu en voilà. Premiers growls du frontman, "Ladies and Gentlemen...", cliché? Toutefois, le son est carré et les instrus sont calées à merveille. Ça passe bien.
Dans "Carnal Cage" on a le droit à deux types de morceaux. Il y a les morceaux tels que "Unconsciousness", "The Unknown" ou "Sand and Dust", un poil agaçants car répétitifs dans la mélodie, malgré la voix bien placée de Grazvydas. Voix qui me rappellera d'ailleurs celle de Dans Swanö ( EDGE OF SANITY, encore eux... ). Dans la globalité des morceaux, on aura tendance à penser à AMON AMARTH, mais c'est pas comme si on allait leur reprocher.
Et puis donc, il y a les autres morceaux, plus bourrins et rentre-dedans avec même quelques brêves et vagues apparitions de chant façon Pig Squeals (ou "Buibui", pour les lecteurs adeptes des onomatopées) : "Desolaled Fields" ou "Walk to Fall". Parfois à la limite du "Death Technique", une accélération de rythme sans les fioritures guitaristiques. Ce qui ne veut pas dire que vous ne trouverez pas votre bonheur dans les quelques solos qui ponctuent l'album, ou dans l'outro instrumentale "After" !

De nombreuses références nous viennent en tête à l'écoute de "Carnal Cage", mais ce n'est pas forcément positif. Du déjà entendu ou un mélange de déjà entendu, bien fait, certes, mais pas sure que ça puisse suffire à faire ressortir cet album au milieu de ceux des groupes encrés dans ce registre, aux renommées internationales. Pas de quoi supplanter les "Grands", donc. Autre point négatif, j'ai toujours eu un petit soucis avec le Death Mélodique : j'ai tendance à m'ennuyer très facilement après quelques compos. Cette impression, je l'aurai malheureusement encore eu là, particulièrement sur "Curse of Existence". La durée des morceaux y est probablement pour quelques chose puisqu'elle est en moyenne de 6 minutes. En bref, du bon, mais pas de quoi nous transcender dans l'instant ou marquer les esprits pour longtemps, mise à part peut être ceux de ceux qui mangent, dorment, boivent façon Death Mélo ! Dommage !

Mandragora - Desolated Fields





AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE