THEATRES DES VAMPIRES Moonlight Waltz Tour 2011 [ 2012 ] |
||||
CD album + DVD Durée : Style : Metal gothique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 17 avril 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
Après leur album « Moonlight Waltz » sorti l’an dernier, les gothiques italiens de « Theatres des Vampires » sortent le DVD de leur tournée, plus exactement tiré d’un concert à Moscou. Ce n’est pas un coup d’essai chez eux puisqu’en 2006, était déjà sorti un « The Addiction Tour 2006 ». Pour pondérer ma chronique, il faut déjà dire une chose, c’est que je n’ai pas eu accès pour la rédiger, aux vidéos, autre que celle que j’ai pu trouver sur le net. Par contre, j’ai eu droit au CD accompagnant le DVD et qui comporte des pistes sélectionnées du concert (onze sur dix-sept, au total), ainsi que trois pistes studio tirées d’un EP qui s’appellerait « Cult of Lamia » du nom d’un film dans lequel joue la chanteuse du groupe, Sonya Scarlet. Parlons de ce que je n’ai pas eu. Apparemment, il y a une certaine mise en scène au niveau du concert, certainement du sang, des masques, une danseuse, etc... mais sur l’extrait que j’ai trouvé, cela n’apparaissait pas. Le peu que j’ai vu m’a quand même permis de voir le costume de scène de Sonya tout en cuir, metal, laissant apparaître certaines portions de chair tout à fait dans l’esprit vampiresque filmesque qu’ils défendent. Mais intéressons-nous à présent à la musique. Je fais partie de ceux qui connaissent grossièrement le parcours de THEATRES DES VAMPIRES, aiment certains titres mais ne sont pas des grands fans, et pour ma part, je ne tiens pas en très haute estime les derniers albums. Un certain désappointement me saisit lorsque je vis la tracklist piochant largement dans le dernier (En même temps, j’aurais dû m’en douter, c’est quand même la tournée de l’album...). L’avant-dernier « Anima Noir » est également mis en avant de manière conséquente. Après une introduction à base de Requiem de Mozart et de boîte à musique, le premier morceau « Keeper of Secrets » résonne et une sensation de malaise m’assaillit : on s’ennuie ferme, voire même on est gêné par quelques approximations dans la voix de Sonya. Cette dernière s’améliorera tout au long du show et est plus convaincante lorsqu’il s’agit de susurrer des plaintes que de chanter d’une voix popisante. Pour autant, sa prestation scénique au niveau de sa manière d’haranguer le public ne me convaincra pas des masses, on a l’impression qu’elle en fait trop pour l’enregistrement. La production ne parait d’ailleurs imparfaite et manque d’accroche, les voix sont parfois noyées et l’atmosphère générale peu soignée. Au final, les passages les plus convaincants seront lorsque les « classiques » seront joués, comme « Angel of Lust », « Lilith Mater Infeorum », ou évidemment, « La Danse Macabre du Vampire ». « Unspoken Words » ne s’en sortira pas trop mal avec ses claviers electro tandis que le meilleur titre du dernier album sera sans contexte « Carmilla ». Mais le passage le plus ennuyeux sera quand même les trois titres studio. « My Winter Storm » par exemple, forme à lui-seul une espèce de pot pourri de tous les clichés inhérents au gothique allant de l’épique guimauve à l’horrifique chiant. Pas que je considère « Theatres des Vampires » comme à la pointe de l’avant-gardisme, mais là on a l’impression qu’ils font presque preuve d’une certaine volonté de faire niais et convenu. « The Lost Grace » est encore pire, « Apart » sera sans doute le plus supportable. Au final, si le fan absolu de « Theatres des Vampires » sera sans doute ravi, le simple amateur éclairé fera mieux d’aller voir ailleurs. Entre un concert de qualité moyenne (au moins pour ce qui est de l’aspect musical) et des nouvelles compositions nous amenant au-delà de l’ennui, il m’est difficile de le conseiller véritablement. Mais peut-être qu’avec l’aspect visuel, il s’agit d’un objet totalement génial, qui sait ? |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|