GERALD MOIZAN Happiness [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 29.58 Style : Rock progressif / guitar hero |
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Chronique : 16 avril 2012 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
Autrefois réfractaire aux enregistrements purement instrumentaux, mon activité de chroniqueur m’avait pourtant conduit à rédiger un article sur « Guitar Addiction » de Franck Rivière, qui m’avait littéralement séduit et amené à revoir mon jugement à propos de ce courant musical. Si le nom de GERALD MOIZAN ne vous dit encore rien, vous feriez bien de tendre l’oreille sur les compositions de cet homme. Ce guitariste a grandi en écoutant les disques de Hard Rock des années 70 (LED ZEPPELIN, AEROSMITH), puis ceux des années 90 (GUNS ‘N ROSES, NIRVANA) et a même fait une incursion dans le Thrash (MACHINE HEAD). Une rencontre lui fit découvrir Satriani et Steve Vai, et ce fût le déclic, Gérald se met à la guitare et joue dans plusieurs groupes. Aujourd’hui propriétaire du label GM Prod, l’artiste est l’auteur d’un premier album autoproduit intitulé « Happiness », disponible depuis Août 2011 sur lequel l’ont rejoint des musiciens de renommée tels que Pascal Mulot, Pascal Vigné et Jean-Pierre Poulin. De plus, plusieurs titres sont déjà diffusés sur des radios en Angleterre, en Australie et aussi aux Etats-Unis. Voilà qui semble être prometteur ! Au départ, je me demandais bien pourquoi ce disque se nommait « Happiness », vu que la période dans laquelle on vit fait preuve d’une certaine morosité ambiante. Il ne m’aura pas fallu bien longtemps pour en comprendre pleinement le sens car les premières notes de « Why Not part 1 » laissent échapper une joie que l’on retrouve peu dans tout ce qui se fait en musique actuellement. Cette allégresse est communicative et nous plonge sans peine dans le monde des six cordes qui invitent à l’évasion spirituelle, avec les envolées de notes sur « Life Is Good » ou « Crazy Game ». Les chansons excellent dans un registre « Rock Progressif » qui comportent aussi quelques penchants pour le « Métal », notamment dans la manière de sonner des rythmiques de « Why Not part 2 » ou « Crazy Game ». On ne passera pas non plus à côté de morceaux tels que « Little Groove » et « July Song » qui recèlent d’un bon groove et de nuances funky, ou bien de « Life Is Good » et de ses arpèges acoustiques. GERALD MOIZAN nous a concocté de belles mélodies très accrocheuses que l’on pourrait croire destinées exclusivement aux guitaristes si l’on tient compte de l’architecture des chansons, très axée sur l’expressivité de cet instrument. Mais à la différence des musiciens qui font partie de la même tendance musicale et qui délivrent des morceaux rébarbatifs de plus de dix minutes à la conception incompréhensible, notre homme, lui, va à l’essentiel et propose des titres courts mais chargés d’émotions, de sincérité et de bonheur, tout simplement. Ainsi, si vous n’êtes pas musicien, vous n’aurez aucun mal à aborder le langage de la guitare, car bien que l’aspect technique soit dominant, ce dernier est utilisé de manière à toucher votre sensibilité et non dans le but de démontrer quelconques prouesses de dextérité. D’ailleurs, les titres sont si bien arrangés par notre compositeur que l’enchaînement des uns aux autres s’effectue de façon logique et naturelle, donnant l’impression que le disque raconte une histoire. Le seul petit bémol ressenti est à attribuer à la durée de l’album qui, bien qu’il comprenne neuf titres, ne dépasse pas la demi-heure d’écoute. L’univers jovial de « Happiness » est tellement saisissant que l’on aurait souhaité que certains titres soient peut-être un peu moins courts. Créer une chanson du début jusqu’à la fin n’est pas un travail facile, aussi, on sera plus indulgents sur ce point-là, d’autant plus que l’on est vraiment comblés sur le plan musical. Avec un premier album très réussi, GERALD MOIZAN vient compléter le panel des grands guitaristes Français et mérite d’être connu de par le travail qu’il a fourni sur ses compositions. « Happiness » a déjà commencé à faire parler du guitariste à l’étranger, il ne lui reste maintenant plus qu'à conquérir la France. |
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