TESS
La Confrérie [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 33.16
Style : Screamo/metalcore
  Infos :
  Contact label : http://www.m-o-music.com/
  Contact groupe : http://www.facebook.com/pages/Tess/44657590933 http://www.myspace.com/tessmusic
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 avril 2012 , réalisée par Bakounine
   
Le nom de TESS est un nom au sein de la scène française, qui ne me disait, avant les recherches que j’ai consacré pour cette chronique, absolument rien. Pourtant le groupe n’est clairement pas un néophyte puisque que ce n’est rien de moins que leur troisième album que je suis censé chroniquer. A mon crédit, il faut dire que le terme "screamo metal" n’est au départ clairement pas fait pour m’emballer. Mais le fait que je commence à voir leur nom apparaître occasionnellement en bas de certains flyers et qu'ils chantent en français m’intrigua, je me mis donc au travail.

Alors, pour ce qui est de l’appellation "screamo", effectivement, on est dans un metal assez moderne qui enchaîne les hurlements inintelligibles et parfois un chant clair en évitant d’en abuser. Après une introduction catastrophique, le premier vrai titre « la Confrérie » est un très bon résumé de ce qui fait la musique de TESS, on y entend à la fois une vraie énergie et également un certain bordelisme ambiant. La musique est entraînante et travaillée, parfois légèrement abusivement, puisqu’on aura parfois affaire à certains effets qui nous laisseront pantois (on sera en droit de se poser la question « A quoi bon ? » devant tel cassage de rythme inapproprié ou tel bruitage saturé impromptu). Un titre un peu plus soft du point de vue de la conception comme un « Sex, Sex, Sex » (titre hautement recherché, isn’t it?) rappelant pas mal KORN, n’en sortira que grandi du point de vue du ressenti. Le contraire de son successeur « Au dessus des débâcles », qui comporte des passages très plaisants, tel le moment sonnant extrêmement LINKIN PARK sur le refrain (on jurerait entendre chanter Chester Bennington), mais qui sur l’ensemble de sa longueur souffre d’un manque de cohérence générale. L’étonnement germera de l’interlude « Zeppelin » sonnant tout à fait rock sudiste, avec son harmonica diatonique. Le rendu au niveau de la production est plutôt bien fait avec une basse plutôt mise en avant donnant un aspect "stoner" à certains titres, tel que « La Nuit de Jack ». La voix est variée passant du chant hardcore au pig squeal, la voix claire qui manque de mordant n’est employée qu’avec parcimonie et plus souvent parlée que vraiment chantée. D’ailleurs, ce sera les rares moments où l’on comprendra clairement les paroles, et des fois on le regretterait presque (« J’arracherais ta face, pour m’en faire un masque… »). Le coté épique du hardcore est mis en valeur par des chœurs de temps à autres, ou par des phrases scandées et répétées. Mais le rendu est plutôt très correct et reste audible, même si l’on n’est pas fan du style.

Au final, sans être fanatique ou admiratif, ni même vraiment convaincu par le travail de TESS sur cet album, je ne leur jetterai pas la pierre. Je suis même sûr que cet album trouvera son public, car puissant et pas cliché. Une certaine ambition l’anime de bout en bout derrière des partis pris qui, s’ils ne seront pas partagé par ma personne, les sort de la masse grouillante de groupes pataugeant dans le marasme de la scène core sans autre ambition que de ressasser cent fois ce qui a déjà été fait…

[SAMPLE] Du mensonge au désastre





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