THOMAS BRESSEL Virtual tragedies [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 44.00 Style : Métal instrumental |
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Chronique : 11 avril 2012 , réalisée par Valentin.Z.ecoute | ||||
Thomas BRESSEL, guitariste virtuose français, nous a livré, en 2011, son troisième album intitulé « Virtual Tragedies ». Rappelons qu’il avait sorti son premier opus « Influences of Time » en 2006, produit par Youri De GROOTE, où on a pu retrouver en guest, Ron « Bumblefoot » THAL, Christophe GODIN, Yann ARMELLINO et Youri De GROOTE. Puis, en 2008, Thomas BRESSEL est revenu avec son deuxième album « The Land Of Chaos ». Entre chaque album, notre virtuose français a réalisé deux œuvres pédagogiques. La première sous forme de livre en 8 volumes expliquant l’apprentissage de la guitare électrique. Et la seconde, en format DVD, développant la méthode du Tapping à 8 doigts. Depuis peu, notre guitariste a formé le groupe MORZIENDA, appartenant musicalement au Death Métal Progressif. « Virtual Tragedies » Le troisième CD de Thomas BRESSEL, orienté vers le "Rock Métal instrumental", nous livre des morceaux sophistiqués, les uns comme les autres, avec une indépendance musicale entre eux ; une atmosphère mélodieuse propre à chacune de ses compositions. A la première écoute, on estime le niveau de ce guitariste à celui de Patrick RONDAT (Guitar Hero Français). On retrouve des riffs Thrash et Hard Rock. Cela provient de ses influences, de Marty FRIEDMAN (ex-Megadeth) et de Ron THAL (GUNS'N'ROSES) ; accompagné par des parties mélodieuses retrouvant la touche de Jason BECKER, et de Patrick RONDAT, en finissant avec des leads et des soli époustouflants à la manière d’Yngwie MALMSTEEN, Steve VAI, Eric CLAPTON, Patrick RONDAT et Marty FRIEDMAN. Sachant que Thomas BRESSEL a une formation Néo Classique, et étant influencé par Yngwie MALMSTEEN, Jason BECKER, Marty FRIEDMAN et Ron THAL ; cela explique son orientation d’apprentissage musicale. Yngwie MALMSTEEN et Jason BECKER avaient fait la même formation, tout comme Patrick RONDAT. Ensuite, les parties d’arpèges sont influencées par Jason BECKER et Patrick RONDAT. On peut retrouver un arpège type « Beckenien » sur le cinquième titre. Au trois quart de ce titre, on entend un arpège puis un léger lead type de Jason BECKER ou de Patrick RONDAT, comme on peut l’entendre sur l’album « Amphibia », sorti en 1996. Puis, un solo à la manière d’Eric CLAPTON prend place. Avec le premier titre « Invisible Beath », on part du registre Hard Rock avec un synthé à la manière de DEEP PURPLE en arrivant sur un break « Maidenien » ; ressemblant au break de « Rime of the Ancient Mariner » d’IRON MAIDEN, sur l’album « Powerslave » sorti en 1984. Pour finir en apothéose avec un solo « shredder » à la manière de Steve VAI, Yngwie MALMSTEEN et Jason BECKER. Comme avec le dernier titre « The never ending cycle of life », on ressent encore l’influence d’IRON MAIDEN, avec « Hallowed Be Thy Name » sur « Number of the Beast », sorti en 1982. A l’écoute de l’album, on se retrouve dans un lieu différent à chaque titre, créant ainsi une certaine indépendance pour chacun d'eux. Ces derniers dégagent leurs propres ambiances. Sur « Fatal Error », avec ces riffs Thrash Métal, on s’imagine en train de courir dans une ruelle lugubre, se retrouvant comme pourchassé. Ce titre aurait pu être en adéquation avec la bande sonore du film « Blade Runner ». Après les parties calmes des titres que BRESSEL nous interprète, on se prend pour un oiseau, planant au-dessus des nuages. Le défaut de cette œuvre musicale est sa durée, bien trop courte. La longueur de l’album est de 44 minutes et la virtuosité de Thomas BRESSEL fait en sorte qu’on en attend encore plus, mais non … Par conséquent, on remet l’album une deuxième fois, puis, une troisième fois, pour finir par le mettre en boucle. Le fait que son album soit court en devient aussi un atout, en démontrant rapidement les propres influences possédées par notre prestigieux guitariste. Il sait mélanger plusieurs styles de Rock. Allant du simple "Hard Rock" au "Thrash Métal" pour la rythmique, et en accordant des soli simples et harmonieux, pour ensuite composer des soli à la hauteur de grands guitaristes, américains, scandinaves ou encore français. « Virtual Tragedies » est une œuvre musicale progressive. Thomas BRESSEL, au début, nous dit quelles sont ses influences en imitant des riffs et des soli types de ses idoles ; en leur rendant hommage par la même occasion. Puis, en finissant son album avec des compositions élaborées par sa seule habileté et son savoir-faire. Musicalement, on peut dire que la France a trouvé son nouveau Patrick RONDAT. « Virtual Tragedies » est l’ « Amphibia » de Thomas BRESSEL. A mon avis, ce guitariste est le descendant de notre Guitar Hero français : Patrick RONDAT. Thomas BRESSEL, ce guitariste au toucher multiple, est à guetter car il a encore beaucoup à nous offrir sur sa qualité de composition, comme sa virtuosité. Amis guitaristes, observez-le … |
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