THE GATES OF SLUMBER Suffer no guilt [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 75.56 Style : Doom |
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Chronique : 11 avril 2012 , réalisée par Banger | ||||
THE GATES OF SLUMBER, originaire d'Indiana, USA, se forme en 1998. De gros problèmes de stabilité au sein du line-up les empêchent de sortir une démo avant 2000, et ces derniers splittent très peu de temps après. Le groupe se reforme alors en 2002 autours de Karl Simon et sort « Sabbath Witch », bien accueilli par la scène doom. Leur participation au « Born to Late Festival » assied un peu le line-up et c'est peu de temps après qu'ils rentrèrent en studio pour enregistrer leur premier album « The Awaking ». C'est après une tournée avec REVEREND BIZARRE que le groupe sort l'album qui nous intéresse ici, « Suffer no Guilt ». S'en suivit « Conqueror » en 2008, album charnière dans le style du trio. C'est « Hymns of Blood & Thunder » qui marque un tournant pour le groupe, soutenu par Lee Dorian et son label « Rise Above », l'album leur permet de se faire connaître sur la scène européenne. Cette album marque également le nouveau virage musical du groupe, déjà annoncé par « Conqueror », plus épique et heavy. Malgré ce succès, les américains effectuent un retour aux sources sur leur dernier album « The Wretch », sorti en 2011, qui revient à ses racines Doom. L'album sorti initialement en 2006 n'a pas réellement eu le temps de prendre un coup de vieux. Cette réédition nous offre le même album et le même artwork manowarien dans un coffret digipack. Attardons-nous un peu sur la musique des américains. On pourrait la décrire comme un mélange de BLACK SABBATH et de SAINT VITUS avec un soupçon de heavy metal. Personnellement, je n'avais pas vraiment accroché à ce « Suffer No Guilt ». Et cette réédition n'apporte rien de nouveau en soi. L'album aurait pu être vraiment bon, mais la mauvaise production, surtout au niveau du son de guitare et le chant, pas toujours juste, n'aident pas rentrer dans l'univers épique du groupe. Ce qui est vraiment dommage c'est que certains passages sont plutôt bien construits. Malheureusement, ces passages en question sont très souvent noyés dans la masse, comme dans « Riders of Doom », chanson longue de 12 minutes qui finit dans un très (trop) long solo plus qu'inutile. Certains titres auraient facilement pu être raccourcis pour gagner en efficacité. L'intro de « Dweller in the Deep » est carrément insupportable à écouter … Malgré tout, même si cette album possède des défauts, il ne faut pas cracher dans la soupe pour autant, la galette révèle de bons morceaux de heavy doom, notamment « Angel of Death » et « Slan the Weak ». Bref, pour ma part le bilan reste mitigé avec ce « Suffer no Guilt » qui avait, semble-t-il, les moyens d'être un bon album. La suite de la discographie du groupe est plus recommandable à mon humble avis. |
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