CIANIDE Hell's rebirth [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 64.19 Style : Death old school |
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Infos :Ré-édition de l'album Hell's Rebirth de 2004 avec cinq chansons bonus. | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 10 avril 2012 , réalisée par Banger | ||||
Fier représentant du Death de Chicago, CIANIDE se forme en 1988. Le groupe alors composé du guitariste Scott Caroll et du bassiste/vocaliste Mike Perun sort sa première démo en 90. Ils sont ensuite rejoints par le batteur Jeff Kabella, qui vient compléter la formation et le trio sort alors son premier album, désormais culte, intitulé « The Dying Truth ». Le groupe en remet une couche en 1994 avec « A Descent Into Hell » qui, à l'époque, assied sa position de représentant du Death américain. Après le départ de Jeff, le groupe recrute Andy Kuizin derrière les fûts. Le nouveau trio sort alors une démo en 1996 « Rage War 1996 ». La sorti de « Death, doom and destruction » en 1997 marque l'arrivée du second guitariste Jim Bresnahan, vétéran de la scène Death de Chicago. Le quatuor sort « Divine & Conquer » en 2000 et c'est en 2004 que sort l'album qui nous interesse ici : « Hell's Rebirth ». Le groupe avait également refait parler de lui en 2011 avec leur dernier album en date, « Gods of Death ». "Deepsend" nous offre donc une réédition de ce « Hell's Rebirth » avec en bonus cinq chansons dans leur version démo afin d'apprécier l'évolution des morceaux pour les plus die-hard fans d'entre vous. « Hell Rebirth » est le 5eme album de CIANIDE, mais les ricains comptent une bonne dizaine de démos et de split à leur actif. Pour ce qui est de la musique, la réputation du groupe n'est plus à faire. Né à l'âge de pierre (beaucoup diront l'âge d'or) de la scène Death de Chicago, CIANIDE a su imposer son style aux côté de MASTER et DEVASTATION. D'ailleurs, la recette du combo n'a pas tellement changé depuis 88, ils ont gardé leur style qu'on appelle maintenant "Death Old School". Pas de blast beat, ni de pig scream pour CIANIDE, les américains, eux, jouent du lourd, du gras, un peu à la manière d'AUTOPSY. Leur "Death" teinté de "doom" nous (r)amène directement à la fin des 80's. L'album se compose de 10 chansons dont une reprise d'« Infernal Death » de DEATH. Dés le premier morceau « The Age of Hell's Rebirth », on comprend vite de quoi il retourne. C'est poisseux, sale et relativement basique, mais bougrement efficace et captivant. Quoi qu'on en dise, le groupe maîtrise parfaitement l'exercice, il frappe là où ça fait mal ! La voix de Mike Perun, très rauque et sombre dans le plus pure style Death est parfois doublée d'une voix plus aigüe typée Black Metal, comme sur « Trust No One ». Et puis, on a beau dire, malgré le son de batterie en carton et la guitare saturée à son maximum, il swingue ce « Hell's Rebirth » ! Pas mal de mélodies restent même en tête comme « Curse of the Dead », quatrième morceaux de l'album. Les passages plus doom sont eux aussi réussis, tel que « Wormfeast », morceau plus lent que les autres titres et qui marque la fin de l'album à proprement parler. CIANIDE nous offre également une reprise de DEATH, bien exécutée, rien à dire. Viennent ensuite les cinq chansons bonus du CD, qui sont en fait les maquettes de « Death Metal Maniac », « Trust No One », « Fires that Consume », « World Abyss » et « Wormfeast ». En plus de pouvoir jouer aux 7 différences, ces morceaux sont assez intéressants pour les passionnés de technique comme moi, on peut ainsi y voir l'évolution du morceaux. Pour conclure, j'ai plutôt apprécié ce « Hell's Rebirth », comme on l'a dit, crasseux, sale, mais pas rasoir pour un clou. Les américains savent ce qu'ils font, et ils le font bien. |
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