COILGUNS
Stadia Rods [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine MCD - EP
Durée : 28.23
Style : Modern Core
  Infos :
  Contact label : http://www.deaddeaddeadmusic.bigcartel.com
  Contact groupe : https://www.facebook.com/pages/coilguns/119957368080867
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 05 avril 2012 , réalisée par Chart
   
C’est d’une petite ville des Alpes suisses, plus précisément de La Chaux-De-Fond que débarque COILGUNS. Pour l’anecdote, cette ville se consacre à l’élaboration de mécanismes complexes de montres luxueuses. On est tenté de faire le parallèle avec la musique du groupe dont la complexité et la précision ne sont pas à prendre à la légère. Les origines du groupe remontent à 2010 et un premier split CD en compagnie de KUNZ leur aura permis d’être signés sur le label berlinois Pelagic Records. Après cet enregistrement, Louis pris la décision de laisser tomber la basse pour se consacrer uniquement au chant. Afin de palier à ce manque, Jona ajoute un ampli basse ainsi qu’une pédale d’effet costum afin de sonner comme s’il y avait 2 guitares et une basse qui joueraient en même temps. En 2011, le groupe retourne en studio afin d’y enregistrer un nouvel EP, « Stadia Rods ».

Après une formation en trio des plus originales, COILGUNS n’en est plus à quelques spécificités. Le processus d’enregistrement de « Stadia Rods » peut paraître aujourd’hui assez original. COILGUNS a en effet passé seulement une journée complète sur l’enregistrement des parties musicales. Tout a été enregistré en live, sans aucun overdub. Les parties chant ont elles aussi pris une journée, ainsi que le mixage. On obtient un résultat très naturel et très direct sans fioritures inutiles. Le tout sonne particulièrement bien, très hargneux tout en gardant une véritable chaleur et une couleur personnelle. Il y a un côté MASTODON dans cette production qui est loin d’être désagréable.

Techniquement, le groupe assure. Peut-être que la formation en trio leur permet de régler certains problèmes de mise en place. Le fait est que l’on sent une très bonne entente entre le batteur et le guitariste. On se doute que ceux-ci ont du travailler ensemble longtemps avant la formation car travailler à cette vitesse pour l’enregistrement et la composition demande un effort préalable non négligeable. Cela se ressent en particulier sur la fin de cet EP avec les titres « The Shuftan Process Part 1 » et « The Shuftan Process Part 2 ». La fin de « The Shuftan Process Part 2 » semble être improvisée mais la maîtrise est telle que le doute subsiste. Pour le reste, l’ambiance chaotique de cet EP vous saute aux oreilles dès les premières notes de « Perkensine ». Les patterns de batteries s’enchaînent avec frénésie. Tout semble aller très vite et dans une organisation chaotique qui n’est pas des moindres. Mais l’ensemble reste cohérent et finalement limpide à sa manière. Malgré sa formation récente, COILGUNS fait preuve d’une grande maturité. Ses morceaux sont diversifiés. « Zoetropist » se concentre sur les aspects agressifs de leur musique tandis que « In The Timelights » se repose sur une ambiance plus lourde et plus pesante, n’hésitant pas à marteler le propos autant que possible.

On sent chez ce groupe un fort potentiel. Si le groupe exploite correctement ses atouts sans pour autant tomber dans une forme d’élitisme conceptuel, il y a des chances pour que COILGUNS se fasse remarquer par un plus grand nombre. Ses idées en termes de compositions sont grandes et le savoir-faire de ces musiciens est impressionnant.







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