MEMORIES OF A DEAD MAN V.I.T.R.I.O.L. [ 2012 ] |
||||
CD Album Durée : 56.31 Style : Metal moderne/post-hardcore |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 01 avril 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
MEMORIES OF A DEAD MAN sort son deuxième album “V.I.T.R.I.O.L.”. Avec un line-up très remanié, le sextet parisien ne comportant que le seul Ben comme membre d’origine, ne se moquera pas de son public en proposant un très bel artwork et une galette plutôt bien garnie, mixée par le batteur d’AQME et avec celui de CULT OF LUNA au mastering. Placé dans la catégorie des groupes de post-hardcore à la CULT OF LUNA dès ses premiers pas, le groupe avait essuyé la critique quasiment unanime d’être un groupe talentueux mais de ne pas se détacher de ses aînés. S’il y avait eu du mieux avec l’EP précédent comportant de nombreux guests au chant, il fallait encore confirmer. Et bien, c’est chose faite avec cet album qui se démarquera par l’affirmation d’une personnalité, qui, si elle n’est pas fondamentalement à part, est néanmoins bien présente. Révolution ? En aucun cas, le groupe a bien continué dans sa veine "post-hardcore" rappelant toujours les susnommés suédois mais plutôt une évolution et de réels progrès pour amener le groupe vers le haut du tableau du genre. Si les éléments rentre-dedans, les riffs mélancoliques et autres hurlements frénétiques sont toujours là, accompagnés des passages plus doux avec chant clair. La rythmique est monolithique, la batterie lourde ou plus posée et variée. Mais toute la différence se fait dans la qualité des enchaînements et l’habileté démontrée par le groupe à faire passer des émotions variées dans un laps de temps réduit dans des compositions loin d’être linéaires. On notera un côté moins sombre que d’ordinaire, presque lumineux et rock sur l’atmosphérique « An Ode to Myself ». Les vocaux sont également plus variés, passant du growling death aux chants hurlés hardcore ainsi qu’aux voix claires moins niaises que chez la plupart des groupes en core… Notons l’apport de la voix féminine de la nouvelle bassiste Audrey Henry (NEHR, ALTERNATIVE CULT) qui amènera quelque chose de nouveau et sera mise en avant notamment sur le titre « Leave Scars ». Mais rassurez-vous, on vous enverra des riffs dans la tête comme sur « Meshi’ha », ou encore vous captivera dans un troublant « Trismegistus King » et ses guitares torturées. L’album fourmille de passages sympas et d’intéressantes subtilités, notamment l’ajout malin d’un clavier sur le final « INRI ». Au final, une très bonne production d’un groupe qui a effectué des progrès réels et qui nous offre un excellent album de metal moderne diversifié et prenant. Bien que peut-être un peu long, l’album s’écoute très bien et restera à n’en pas douter une des productions marquantes made in France de l’année. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|