WINTERBURST
The mind cave [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack
Durée : 69.24
Style : Black Métal Symphonique
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  Contact groupe : http://fr-fr.facebook.com/pages/Winterburst/199445295966 http://www.myspace.com/winterburst
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EMOTION
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  Chronique : 24 mars 2012 , réalisée par Charcoal.Blood
   
Chaque début d’année comporte son lot de nouveautés, de bonnes nouvelles et de surprises. Tous ceux qui s’intéressent à la scène "Black Symphonique" peuvent donc se réjouir. Trois ans après une démo très remarquée et encourageante, le groupe WINTERBURST nous revient avec son premier album, “The Mind Cave”, paru le 15 Février dernier en auto-production. Malgré un changement de line-up provoqué par le départ lourd en conséquences de Freyr et Jörm, respectivement bassiste et guitariste, les Versaillais ont su conserver leur motivation et se sont mis au travail d’arrache-pied. Le combo, devenu désormais quatuor, semble avoir gagné en maturité et possède de sérieux atouts pour s’imposer en tant que leader sur une scène Française qui peine à trouver son mentor depuis le split d’ANOREXIA NERVOSA. « The Mind Cave » nous propose ainsi douze titres prêts à s’affirmer comme des références dans le milieu.


Il existe dans notre langue une expression qui dit qu’il ne faut pas changer une équipe qui gagne, et les Franciliens ont justement appliqué cette règle à la lettre. C’est donc en Décembre 2011 que WINTERBURST retourne au studio Sainte-Marthe à Paris, accompagné de Guillaume Mauduit aux commandes. Pas de changement non plus du côté de l’artwork, le groupe a de nouveau fait appel à George Grie, qui avait déjà travaillé sur celui de la démo. La pochette est superbement réalisée, son côté lugubre et effrayant nous plonge directement dans le hall d’un vieux manoir dont la seule issue dirige vers les ténèbres. L’illustration reflète parfaitement les textes des deux premiers titres, « A Mirror’s Game » et « The Mind Cave », et plante par la même occasion un décor théâtral ou l’auditeur se retrouve spectateur de récits horribles, le plaçant de cette façon au centre d’un voyage à travers les tortures de l’esprit. Le groupe s’accorde aussi un titre en Français, « D’ombres et d’Infini », où les textes, bien que poétiques, paraissent aussi sombres que la couverture de l’album.

Musicalement, la formation ne se cache pas de ses influences de DIMMU BORGIR ou GRAVEWORM, mais ne vacille à aucun moment dans le plagiat. Les orchestrations sont omniprésentes tout au long de l’album, mais sont utilisées de manière minutieuse et renforcent le côté théâtral précédemment évoqué. Quant au chant, il se montre plus maîtrisé que par le passé et fait preuve d’une certaine évolution puisqu'il insère des voix Black à des parties claires, comme sur « Legion of Souls » ou encore, «The Upcoming Chaos ». Techniquement, les lignes de guitares sont exécutées avec précision, soutenues bien souvent par une pluie de coups donnés sur la double grosse caisse. La construction des titres se présente comme un édifice, taillée dans la masse ryhtmique des riffs qui prennent en charge les mélodies, et enveloppée par les synthétiseurs qui créent les différentes ambiances. L’exemple le plus probant est mis en évidence par « The Stray » où les mélodies atteignent leur paroxysme, poussées par des chœurs comme si l’on assistait à un opéra.


WINTERBURST transforme remarquablement l’essai avec un album détonant et très abouti en tout point. Le travail effectué en détail sur chaque morceau est payant puisque le groupe nous offre quasi 70 minutes intenses en technique, rythme et atmosphère. Les quatre membres peuvent ressentir une certaine fierté quant à la réalisation de cet album, qui sera peut-être pour eux celui de la consécration.







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