PROFETUS ...To Open the Passages in Dusk [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 57.68 Style : Funeral Doom |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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EMOTION |
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Chronique : 20 mars 2012 , réalisée par Banger | ||||
C'est en 2006, dans les contrées enneigées de Tampare que le groupe finlandais PROFETUS vit le jour, mené par le vocaliste A. Mäkinen et l'organiste S. Kujansuu. Leur but, rendre hommage à des groupes tels que THERGOTHON, UNHOLY ou encore SKEPTICIS, illustres représentants du "Funeral Doom" finlandais. Cependant, pour se démarquer, PROFETUS a choisi de délaisser la basse au profit de l'orgue, qui donne un fond encore plus monotone et majestueux aux compositions du combo. Rejoint par le batteur A. Palmu, le trio enregistre alors leur première démo, « Saturnine », fort appréciée par la critique et le public underground. Avec le renfort d'un nouveau guitariste, E. Kuismin, et du frère de S, V. Kujansuu qui remplace Palmu derrière les fûts, ils enregistrent leur premier album intitulé « Coronation of the Black Sun ». Après quoi, ils partirent écumer la Finlande en compagnie de MOURNFUL CONGREGATION, MOURNING BELOVETH et LONGING FOR DAWN. C'est donc après une période de silence de 3 longues années, dans leur propre studio, the Church of Doom, situé dans les vieux quartiers de Tampare, que Profetus a pondu son dernier opus : « … To Open the Passages in Dusk ». C'est avec le titre « When Autumn Cries A Fiery Canticle » qu'on se retrouve propulser dans l'univers occulte et mystique de PROFETUS : du "Funeral Doom", parfait pour décrire le style des finlandais, qui mélange sans peine des passages tantôt épiques, tantôt funèbres. Bien que parler de doom ici est presque un euphémisme, tant le rythme est lent. Vient ensuite « The Watchers Dusk », du long de ces 12 minutes, c'est la chanson la plus courte de l'album. Le titre continue ce flot monotone, majestueux pour certain, très chiant pour d'autres, selon les goûts. Les nappes funéraires d'ambiance et les growls lointains du chanteur nous emmènent dans un tourbillon de désespoir et de vide dont on peine à voir la fin. Il faut sacrément en vouloir pour écouter l'album d'une traite, c'en est presque un calvaire ! C'est pourtant comme si de rien n'était qu'arrive « The Shoreless », qui nous enfonce de plus en plus dans les sentiments de mélancolie et de dépression qui surplombent la totalité de l'album. Toutes les chansons ne semblent d'ailleurs faire qu'une seule et même entité lugubre et noirâtre. « Burn, Lanterns Of Eve » finit ce voyage au royaume des rêves, (ou plutôt des cauchemars !). Mélange de passage d'attente marqué par des coups de cymbales toujours extrêmement lents et des convergences à l'unisson de growl et d'attaque de cymbale et de guitare, inlassablement nappés par une couche d'orgue. Bien que ce style ne soit des plus plus simples à appréhender, le quartet nous livre ici une œuvre des plus réussies. Les amateurs du genre et les dépressifs ne seront sûrement pas déçus. |
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