MORTUS ETERNAM Mortus eternam [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 28.55 Style : Black Métal |
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Chronique : 19 mars 2012 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
MORTUS ETERNAM est un groupe de « Black Métal » formé à Saint-Étienne en 2009 par Bolverk, chanteur et guitariste, rapidement rejoint par Sabbat (ex RIP FUNERAL) à la batterie et Eburos à la basse. Le combo recrute un deuxième guitariste en la personne de Camulus et effectue une petite série de concerts dans les bars de la ville, ce qui lui permet rapidement de se faire connaître et même de jouer en première partie d’ENDSTILLE, en Février dernier. Enregistré et autoproduit dans les locaux de "Down Production", le premier album éponyme est disponible depuis le mois de Décembre 2011. Composé de sept titres, la galette commence avec une intro jouée à l’orgue, censée poser une atmosphère qui revêt un côté solennel et cérémonieux. Les chansons ont été composées dans un état d’esprit « old school » influencé par IMMORTAL et le côté « Thrash » de VENOM. « Konigstiger » démarre donc par des bruitages de moteur de char et un roulement de fûts à l’ancienne qui laissent vite place à des riffs bien exécutés. Cependant, on remarque vite des erreurs de production. En effet, bien que les guitares leads et rythmiques soient justement représentées, le chant se montre trop surmixé, annihilant au passage certaines parties de basse et de batterie. L’album a été enregistré en live, certaines parties n’ont donc pas bénéficié des plusieurs prises retravaillées, on peut entendre ainsi les plaquages du médiator qui étouffe les cordes de guitare lorsqu’il s’agit d’instaurer les breaks. Le disque démontre tout de même des qualités avec « L’Oskorei » et « Aller Simple » où l’on pourra apprécier le côté obscur des arpèges, ainsi que les cassures de rythme alternant vitesse et mid-tempo qui parsèment l’opus. L’architecture des morceaux est relativement simple, ce qui rend ces derniers assez facilement appréhendables, même lors de la première écoute. Fortement inspirées par la culture Scandinave, les compositions s’imprègnent du mythique peuple Norne et seront d’ailleurs clôturées par le souffle du blizzard Nordique sur « Outro ». MORTUS ETERNAM délivre un album intéressant malgré une durée d’écoute relativement courte. Il faut dire qu’avec sept titres en moins d’une demi-heure, l’auditeur reste un peu sur sa faim d’autant plus que le disque perd en vigueur et s’avère manquer d’âme, faute à une production qui fait preuve de lacunes. Toutefois, les adorateurs de la première heure du « Black Métal underground» écouteront ce disque d’une oreille avertie. |
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