SILENT OPERA
Immortal beauty [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 53.05
Style : Metal symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.ravenheartmusicrecords.com/
  Contact groupe : http://www.silentopera.it/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 16 mars 2012 , réalisée par sarvgot
   
Il y a vraiment des fois où l’on peine à trouver l’inspiration pour une chronique. Comment débuter, comment amener le groupe ou l’album dont il est question, … tant de menus détails qui font qu’une chronique sera appréciée, lisible, agréable à parcourir. C’est exactement la question qui nous hante aujourd’hui. Et l’inspiration ne vient décidément pas. Désolé chers lecteurs, vous n’aurez probablement pas affaire à la meilleure chronique du site. Tiens, d’ailleurs, cela rappelle "Immortal Beauty", un album du groupe italien de "Metal Symphonique" SILENT OPERA. Pas d’inspiration et comme corollaire, un album faiblard.

Mais revenons à cette phrase pour vous le démontrer : « Immortal Beauty. Un album du groupe italien de Metal Symphonique Silent Opera ». Et paf, en une phrase, vous avez déjà 2 clichés : Silent Opera, jolie oxymore, mais ‘Opera’ … Qu’est ce qu’on peut le voir ce mot chez les groupe de Metal Sympho ... Et puis ‘Immortal Beauty’ ne fait guère mieux dans l’originalité. Même NIGHTWISH avait utilisé la métaphore de l’amarante. Question parole et texte, on repassera donc.

Tout de suite nous voyons arriver une descente en flamme, dans les règles, d’un énième groupe de Metal Symphonique. Non, ne blâmons pas le groupe, juste son inexpérience. Les membres ont entre 19 et 25 ans. Autant dire qu’ils ont été bercés par NIGHTWISH et WITHIN TEMPTATION. Malheureusement, de ces deux références du genre, SILENT OPERA ne parviendra pas à s'en défaire. Il y a bien sur quelques bonnes idées : l’intro samplée de « Your Muse », des bruits de cloches façon « High Hopes » sur quelques morceaux, mais c’est à près tout. Le reste est beaucoup recyclé de chez les aînés. Et puis, les schémas de composition restent assez simples, que ce soit au niveau structure des morceaux ou composition mélodiques, accords. Techniquement, le tout reste assez limité. Nous sommes loin d’atteindre la richesse musicale d’un « Once » (pour le côté Heavy), ou d’un « Mother Earth » pour les ambiances des claviers, et du coup, on s’ennuie vite.

On aimerait bien trouver encore quelques bons points à l’album. Un concept sympa sur le papier : Metal et art visuel, costumes scéniques et atmosphères théâtrales. Encore faut-il s’en donner les moyens. Et les moyens, le groupe en manque cruellement comme le démontre la production assez pauvre et vide. Ca sonne assez creux (« Lilium »), même quand le groupe se cherche un côté plus énergique.
Un album à oublier, donc. Si vous recherchez quelque chose de plus attractif, jetez plutôt une oreille sur le dernier XANDRIA. Autre calibre, mais autre talent.







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