WEIRD FATE The Collapse of all that has been [ 2012 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 55.27 Style : Black metal |
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Infos : | ||||
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Chronique : 16 mars 2012 , réalisée par Bakounine | ||||
Il est relativement rare d’avoir aussi peu d’informations sur un groupe, signé sur un label, que j’en ai sur ce combo allemand nommé WEIRD FATE. Pas de photographie, pas d’info sur le line-up… Bon, c’est vrai que ce n’est pas une démarche extrêmement rare en matière de "black metal". En résumé, c’est un groupe allemand formé en 2001 qui sort son premier album après une démo en 2004 et un split en 2008 avec MEMBARIS, dont les quelques extraits que j’ai écouté m’ont paru plutôt sympathiques. L’objet présente un artwork sortant de l’ordinaire avec des images de flammes éthérées et rougeoyantes. Personnellement, j’aime et je m’attaque sans plus tarder à ce « The Collapse of all that has been ». La galette affiche dix titres au compteur, mais il faut en vérité plutôt compter sur six véritables pistes plutôt longues, soit dit en passant, puisque seront inclus des interludes ambiants plus ou moins intéressants. Par contre les pistes sont réellement intéressantes et variées, explorant les multiples facettes du black metal de choses assez brutales à d’autres d’aspects plus mélodique. On a affaire à des musiciens qui maîtrisent leur sujet, à commencer par une rythmique omniprésente et très directe avec une basse plutôt bien mise en avant comme sur « Manifest of the Crestfallen » qui, si son début direct sans intro le fera passer au départ pour une vraie boucherie black brutal pure et dure, s’avèrera au final bien plus que ça. Et un vrai bijou de musique néfaste et sombre, sadique même, nous entraînant par ses atmosphères et ne jouant pas uniquement la carte de la brutalité, à l’image du pont de basse sur la deuxième partie et d’un magnifique riff aigu torturé, sans oublier d’être efficace. Il s’agira sans contestation possible du meilleur morceau. Un titre comme « In Stille » est plus lent voire doomisant. La musique se rapproche par certains aspects du dark metal d’un BETHLEHEM, que du black metal traditionnel. La voix, par contre, est très classique dans le genre, mais elle passe très bien dans un ensemble à la production léchée, quelques passages mi-criés mi-parlés feront parfois leur apparition. Le dernier titre « Futile Words » sera lui plus convenu, rappelant d’assez près MARDUK ou SETHERIAL et s’avèrera du coup moins transcendant? malgré une conclusion plus attachante… M’enfin? ne lésinons pas sur les mots, nous avons probablement là, une des sorties black metal de l’année. Ce ne sera pas le plus technique, le plus brutal, ni même le plus mélodique, mais ce sera un objet remarquable par son atmosphère bien à lui. WEIRD FATE rentre avec cette production dans la cour des grands. Avis aux amateurs, un album de premier ordre !!! |
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