LOST WORLD ORDER
Parasites [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 54.53
Style : Thrash Metal
  Infos :
  Contact label : http://www.gooddamn.de/
  Contact groupe : http://www.lostworldorder.com/ http://www.myspace.com/lwothrash
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 02 mars 2012 , réalisée par Blackened
   
Sortez les jeans "slim" troués, les chemises à carreaux, les Nike Air 90 aux languettes débordantes et autres T-Shirts délavés aux manches coupées aux dents, et laissez le Thrash faire son travail ! LOST WORLD ORDER propose aujourd’hui son second album « Parasites ». Les teutons nous gratifient d’un excellent opus de pur Thrash Metal, qui poursuit l’œuvre commencée il y a un peu moins de trois ans avec « Marauders » (2009), où l’on nous décrit la fin du monde et l’ordre nouveau qui s’y établit depuis.

Pas de réelle surprise : du "Thrash", du vrai, du bon. L’originalité est pour le coup mise au placard, mais dans un tel package sonore, on pardonne ici les résonnances communes à certaines références incontournables (sans aller jusqu’au plagiat pour autant). L’alliance entre le son et le style de la Bay Area et ceux du berceau allemand du genre est ici des plus réussies. Dès "Before The Light", la couleur est clairement annoncée et on n’en démordra pas jusqu’au bout des 55 minutes de cet opus. Les riffs sont assassins, rapides, percutants, tout comme la batterie. La production est terrible d’efficacité, moderne et organique à la fois. Le chant de Mätty saute d’emblée à la gorge et la déferlante déferle (quoi d’autre ?). Impossible de ne pas penser aux maîtres germaniques du genre KREATOR, tant le chant est similaire (mises côte à côte, difficile de distinguer clairement la voix de Mätty de celle de Mille Petrozza). Il en est de même pour les structures harmoniques « pleines » soutenant les riffs, caractéristique de la bande à Mille ici reproduite. On croirait vraiment entendre un titre du futur KREATOR à paraître dans les prochains mois, la ressemblance est absolument frappante (il en sera de même pour d’autres titres de l’album comme le martial "The Disowned Son").

Cependant, LOST WORLD ORDER nous prouve par la suite d’une part, qu’il n’a pas cette unique référence au catalogue, et d’autre part, qu’il est capable de proposer son propre Thrash. Il ne faut pas attendre très longtemps, puisque dès le second titre "Shadows At The Graveyard", le riff principal fleure bon le MEGADETH quand le refrain chanté surprend au beau milieu de ces décibels, avant qu’un break instrumental aux accents orientaux ne vienne en rajouter une couche ! Et les références s’enchaînent : "Resurrection (Of The Order)" et son refrain à l’ANTHRAX, "Ritual" aurait pu figurer sur le dernier opus en date de DEATH ANGEL, l’oppressant "Coma", qui se transfigure progressivement en une machine de guerre Thrash qu’on devine imparable en live semble signer son propre TESTAMENT de la Bay Area. Et que dire de l’énorme "Dependance Day" dont le développement instrumental en milieu de titre est touchant de simplicité et d’efficacité ? Excellent. Les références sont également plus récentes avec "Agents Of Betrayal" aux sonorités meurtrières d’un WARBRINGER dévastateur. "The Disowned Son" ne descend en aucun cas d’un cran, même en fin d’album, grâce à une puissance détonante et un refrain chanté énorme, de même que "Merciless (A Brutal Final)" ne peut mieux porter son nom en relevant le plat d’une couleur Death / Thrash des plus agressives !


Alors non, LOST WORLD ORDER n’a absolument rien inventé. Le combo s’inspire très largement des référence précitées tout au long de cette chronique (KREATOR en tête), mais d’une manière tellement naturelle que cela en devient secondaire. Tout sur cet album est purement excellent, avis aux amateurs de Thrash Metal sous toutes ces formes, de la plus « old-school » à la plus moderne et brutale, « Parasites » est un pur bonheur ! Sortez les vestes à Patchs et chauffez les nuques ! Thrash’Em All !







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