CROW7 Symphony Of Souls [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 76.39 Style : Métal |
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Chronique : 29 février 2012 , réalisée par Cherok | ||||
Troisième album du groupe allemand, sorti en février 2012 chez SAOL, “Symphony Of Souls” oscille entre "Hard FM" et "power métal mélodique". Le combo compte une certaine expérience et a déjà ouvert pour des groupes comme HAGGARD sur les scènes européennes. Comme je l’indiquais en introduction, CROW7 officie dans un style métal mélodique, voire même "progressif" à certains moments ; pour y parvenir, le quatuor utilise abondamment les claviers afin de donner une atmosphère aérée aux compositions, c’est assez marquant sur cet album. La plupart du temps utilisés en nappes pour soutenir les riffs de guitare, ils sont également détournés pour ajouter un aspect progressif bienvenu grâce aux sons de piano employés de façon assez homéopathique. Nous sommes donc dans un schéma classique de métal mélodique allemand : nappes de clavier, riff guitares/solos entraînants, peu de variations de double grosse caisse et un chant clair mélodique, dans un mid-tempo globalement assez uniforme tout le long de l’album. Tout commence avec le morceau éponyme de l’album, qui est selon moi le plus réussi ; refrain classique, mais suffisamment accrocheur (pour le coup très typé ROYAL HUNT). Ce titre apparaît donc un peu tôt dans la setlist puisque les autres seront un peu en-dessous. « The Guide » est dans la même veine. « Ocean Of Fire » avec son aspect plus progressif et son refrain sobre est également efficace. Nous aurons également droit à l’éternelle ballade « Where Do We Go Now » qui ravira toutes les femmes en mal d’amour. Au niveau des déceptions, « Virtual Reality » débute avec une utilisation de son synthétique assez déroutante et un essai de growl furtif du chanteur qui dénote avec le reste de la musique (on attendait de l’originalité, mais faut pas trop pousser non plus). Même expérimentation sur le titre « Shiva Sigh ». Côté solos de guitare, ils sont, à mon goût, trop peu travaillés pour dynamiser les morceaux, c’est assez flagrant par exemple sur le titre « Street Of Slaver ». Signalons un effort particulier sur le remplissage de la galette qui ne compte pas moins de 15 titres. Pour ceux qui aiment le style, on ne s’ennuie pas trop sur cet album, même si on ne réinvente pas la poudre et que tout a déjà été entendu, l’ensemble reste bien produit sans jamais vraiment décoller. Un chouïa de puissance supplémentaire sur les guitares aurait été judicieux pour affirmer un peu le tout. Le vrai point faible restera, selon moi, la voix, qui manque de puissance et de travail sur les refrains pour rendre les mélodies vraiment mémorables. L’album a donc un goût d’inachevé, son potentiel n’a pas été exploité jusqu’au bout (peut-être par manque de temps…). Difficile de noter ce type d’album qui est trop classique pour se démarquer mais suffisamment correct pour être apprécié. Compte tenu de ces éléments, quid de la durée de vie d’un tel opus, difficile à dire… En tout cas, on peut qualifier cet album d’agréable à écouter, sans défaut majeur si ce n’est son côté ultra classique. Il sera intéressant de voir dans les prochaines années si le groupe arrive à évoluer et nous surprendre davantage. |
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