PHILIP SAYCE Steamroller [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 35.21 Style : Rock blues |
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Chronique : 24 février 2012 , réalisée par AVALON | ||||
Quand on est influencé par des pointures comme Clapton, B.B. King, Jimi Hendrix, Robert Cray, et surtout Stevie Ray Vaughan, inutile de vous dire que l'on se doit d'être à la hauteur et de proposer des titres "carrés". Venant du canada, il commence à monter son propre groupe à 15 ans. Puis de fil en aiguille se retrouve à Los Angeles, où il côtoie la crème musicale dont Melissa Etheridge. Il s'entoure de musiciens assez prestigieux (Fred Mandel clavériste de QUEEN, SUPERTRAMP, ALICE COOPER..), bref, PHILIP SAYCE est LE blues rocker de cette ville et cela se sait. Sauf en France, où il faut bien avouer que ses exploits n'ont pas touché un public énorme sur notre vieux continent. Quatrième opus de ce musicien talentueux et on ouvre directement le bal avec le titre phare "steamroller", typique du "blues rock" moderne, dont des grands noms comme Albert cumming ou Popa chubby auraient pu sortir. Un blues électrique, qui sonne très 70's, simple et efficace, avec le petit solo "qui va bien", au bon endroit. Pas vraiment surprenant et innovant, mais on aime. Le second titre est un peu plus enjoué et entraînant, pour ne pas dire un peu fougueux malgré ses petits "ouh ouh ouh" en arrière plan assez agaçants. Varié, cet album l'est assurément. Le troisième titre "Marigold" laisse refroidir quelque peu la Fender Stratocaster, avec une compo tout en subtilité et douceur. Belle voix claire, beau refrain, une balade typique US. Et voilà que "black train" déboule, plus "hard rock", plus dans la veine d'un DEEP PURPLE de l'époque, on se laisse aller. D'autres titres seront plus lourds et limite stoner ("The bull"), cela est parfois déroutant car tout n'est pas que blues rock pur et dur, on lorgne allègrement dans des styles proches certes, mais pas fermés. Pour ma part, je resterai toujours à la recherche d'un nouveau Joe bonamassa et autre BB King, mais ce n'est pas ici que j'ai trouvé mon bonheur. Car si la technique est présente (sans trop en faire, service minimum), le côté émotion et plaisir reste très à la marge. On écoute, on apprécie, mais sans plus, il manque une étincelle et peut-être une plus grande cohérence avec les titres. Un bon album mais sans plus, un peu déçu. |
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