MALEDICTION IX sorcerers [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 40.22 Style : Black metal old school |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 24 février 2012 , réalisée par Barclau | ||||
Premier album pour ce trio français de "black metal", qui a déjà quelques années d'existence. Le disque nous présente six titres aux formats allant du mi long (plus de 5 minutes) à long (plus de 8 minutes), excepté le troisième titre. La production est bonne dans l'ensemble, la guitare bien incisive. Le chant ressort parfaitement, avec de bons effets de mixage, et la basse soutient le tout avec force. J'émets une réserve sur la batterie, trop en avant, le son paraît gonflé. Elle semble parfois presque hors du mixage par sa présence trop appuyée. J'aurais préféré que les pistes de guitare soient excentrées et que la batterie soit centrée dans le mix. Leur approche se veut "black metal" old school, dans la tradition des origines scandinaves du mouvement, avec thèmes sataniques. L'artwork est explicite, sans fioritures, à l'image du disque. L'exercice est intéressant, soit développer un black metal sans l'apport des arrangements, mais ça demande beaucoup d'idées pour garder l'intérêt. Et bien, MALEDICTION n'est pas en manque de bons riffs, qui ne sont pas sans rappeler IMMORTAL. Tranchants, mélodiques, avec des breaks rythmiques très bien pensés. La batterie n'est pas en reste, divisant ou doublant le débit sans encombre, passant aussi par quelques blasts bienvenus. Pourtant, sur "Visions", elle semble parfois carrément à côté, certains passages tombant alors à plat. Surtout que le morceau fait suite à "Children of the black sun", probablement le sommet du disque, concis, inspiré, intense, voire habité. "Hatred Phenomenon" fait penser à IMMORTAL période "Damned in Black", avec une intro au son clair glacial, brisée par une bonne entrée en violence. Les riffs très mélodiques, parfois épiques, me rappellent aussi certains groupes de "black death", comme A CANOROUS QUINTET, où violence et mélodie avancent ensemble. Le trio n'oublie pas les ambiances glauques, comme l'introduction du disque, lourde, chargée, noire, qui fait suivre une entrée en matière à pleine puissance. Bien que le disque semble partagé entre deux types de productions, en cause le son de batterie, "IX sorcerers" est un bon album, et MALEDICTION, un groupe qu'on attendra au prochain détour! |
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