CORROSION OF CONFORMITY
Corrosion of conformity [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 42.55
Style : Sludge/hardcore
  Infos :
  Contact label : http://www.candlelightrecords.co.uk/
  Contact groupe : http://www.coc.com/ http://www.myspace.com/corrosionconformity
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 17 février 2012 , réalisée par Margoth
   
CORROSION OF CONFORMITY, qui ne connaît pas ? Depuis le temps qu'on les voit sur le circuit, pas la peine de revenir sur les faits. Bien que le combo a été plus reconnu pour avoir eu un certain Pepper Keenan (DOWN) comme leader, ô combien charismatique et apprécié de tous. Alors, quand on nous dit que CORROSION OF CONFORMITY remet le couvert en son absence, on ne peut que se poser des questions dans un élan de crainte. Pire, on ne donne pas cher de leur peau. Mais qu'allez-vous croire, bande d'incultes ? Le groupe a eu une vie avant l'arrivée de Keenan et il ne s'en sortait de plus pas trop mal qualitativement parlant, même si son identité était un brin différente de ce qu'elle est devenue par la suite. On en veut pour preuve un certain « Animosity », excellente fournée de "hardcore" à tendance "crossoverisée", bien plus brut et punk que ses jets les plus récents paraissant tout de suite bien sophistiqués en comparaison.

D'ailleurs, que se passe-t-il lorsque Keenan n'est plus de la partie ? Eh bien, il réembauche le batteur originel Reed Mullin qui s'en était allé vaquer vers d'autres horizons, on reprend la forme originelle de power trio et on sort un nouvel album éponyme... plus originel ! Car à vrai dire, ce nouveau-né satisfera bien plus les fans de la première heure que ceux ayant suivi le combo depuis l'avènement de Keenan. La face punk de COC fait un retour en force, plus virulent que jamais. Même si le groupe arrive à ses trente années d'existence, les mecs ne sont toujours pas prêts à laisser de côté la fougue de leur jeunesse et prendre un malin plaisir, comme ils l'ont nommé eux-mêmes, à mettre une belle rouillée au conformisme. C'est donc sur une veine bien plus rugueuse et brute de décoffrage qu'on les retrouve en 2012. Point de fioritures à s'encombrer, c'est direct dans ta face, alternant judicieusement les rythmiques plombantes et tempo plus élevé. On ne s'encombre pas non plus d'arrangements chiadés, seul le feeling règne en maître pour un résultat incroyablement vivant et organique. D'ailleurs, soit dit en passant, chapeau bas pour la production véritablement énorme tant on a l'impression que l'ère moderne du numérique ne semble pas avoir foutu son nez là-dedans, ce qui correspond pile poil à l'identité de ce nouvel opus. Le studio de Dave Grohl (FOO FIGHTERS / NIRVANA). Mais le COC de 2012 mode retour aux sources n'en oublie pas non plus son passé, la note groovy que Keenan a su apporter au groupe est toujours présente, ce qui laisse à suggérer qu'on est plus face à une sorte de condensé qu'à une véritable continuité de l'ère pre-Keenan.

On fait du vieux avec du neuf. En voilà une idée qu'elle est judicieuse ! Surtout dans le cas d'un album éponyme dont le choix de l'intitulé ne s'en retrouve que justifié. Et sous le nom de CORROSION OF CONFORMITY, ça le fait plutôt bien. Que les vieux fans ayant perdu de vue reviennent sur le front, il y a fort à parier que ce nouvel album leur parlera bien plus tant on ressent plus d' « Animosity » que de « Deliverance ». Pour les plus jeunes, l'appréciation reste encore incertaine, mais il serait tout de même bien dommage de ne pas tenter l'expérience, fort savoureuse, avant de se faire une opinion arrêtée.







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