EL CACO
Hatred, love and diagrams [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 46.07
Style : Rock/métal
  Infos :
  Contact label : http://www.indierecordings.net/
  Contact groupe : http://www.elcaco.com http://www.myspace.com/elcaco
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 08 février 2012 , réalisée par g-rom
   
Formé en 1998 à Lillestrom, en banlieue d'Oslo en Norvège, EL CACO est composé de Oyvind Osa au chant et à la basse, de Anders Gjesti à la guitare et de Frederik Wallumrod à la batterie. Le groupe sort son premier album intitulé "Viva" en 2001, puis "Solid rest" en 2003 produit par Daniel Bergstand (MESHUGGAH, IN FLAMES), qui leur permit d'effectuer leur première tournée en Norvège en 2004. Mais, c'est avec "The search" en 2005 qu'EL CACO devient une institution dans leur pays natal, puisqu'ils obtinrent le "Norvegian Alarm Award" pour le meilleur groupe de métal et enchaînèrent avec une grande tournée en 2006. "From dirt" en 2007 et "Heat" en 2009 ne feront que confirmer leur statut de leader sur la scène norvégienne et d'outsider très sérieux de la scène européenne.

EL CACO sort aujourd'hui son sixième album intitulé "Hatred, love and diagrams" produit par le groupe lui-même et supervisé par Daniel Bergstand. On constate d'entrée que le combo de Lillestrom continue à nous balancer leur rock poisseux, mais quelque chose a changé. En effet, le son est hyper organique et beaucoup moins "gras" que sur leurs précédents méfaits, la touche "stoner" est d'ailleurs beaucoup plus mise en retrait pour laisser place à un rock énergique comme sur "Hatred", "Go forward" à l'énergie punk, mais aussi "Skeleton" ou "Disconnect".

Le feeling est aussi très présent comme sur le premier titre "After i'm gone", mais aussi sur "Autopsy" ou "She said". EL CACO possède une vraie personnalité et est complètement inclassable. Leur musique est une sorte de jam entre KING'X et ALICE IN CHAINS, avec un chanteur qui lorgne du côté de Perry Farrell (JANE'S ADDICTION), le tout, sous poudré d'un peu de LED ZEPELLIN et cuisiné par TOOL, vous imaginez un peu le tableau.

Mais malheureusement, les qualités de l'opus en font aussi ses défauts. Cette mixture peut être quelque peu indigeste pour les néophytes et demande plusieurs écoutes assidues pour pouvoir appréhender cet "ovni" du rock/métal. Aussi, aucun titre ne ressort vraiment du lot et malgré les changements d'ambiances, une certaine linéarité pointe le bout de son nez, sûrement dû à la production très organique de Daniel Bergstand qui a tendance à lisser le tout. Et, malgré la grande expérience du trio, les influences, certes très bien digérées, restent encore très marquées à mon goût comme TOOL et ALICE IN CHAINS en tête.

Au final, "Hatred, love and diagrams" reste plus que correct et est un modèle d'efficacité, groovy et direct, l'opus va droit au but. EL CACO possède une très forte personnalité et est influencé par divers univers très variés, ce qui peut repousser certains auditeurs. Aussi, la production, très organique, confère une certaine linéarité au disque qui alterne le très bon avec "Disconnect" ou "Hatred" et le plus dispensable avec "Equivalence". "Hatred, love and diagrams" tout en étant en dessous de son prédécesseur, reste un album à découvrir pour tout ceux qui ne connaissent pas encore EL CACO et il est fort à parier que leur popularité va être grandissante en dehors de leur contrée natale.
Certainement pas l'album de l'année, mais un plaisir auditif garanti.







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