UFO Seven deadly [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 46.08 Style : Blues rock |
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Infos :Disponible en vinyle orange et Digipack incluant 2 titres bonus | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 01 février 2012 , réalisée par sarvgot | ||||
Un nouvel album d’UFO c’est toujours un petit évènement en soi. Non pas que les derniers albums aient franchement marqué les esprits, mais le quatuor possède quand même au moins un « classic album » dans sa discographie : « Lights Out ». Album que tout fan de Hard Rock a (ou doit) écouté. Alors quand ce même groupe revient dans les bacs, on est en droit d’attendre beaucoup … d’un groupe qui a perdu un grand guitariste : Michael Schenker. « Seven Deadly » n’est clairement pas un album exceptionnel. On sent bien (surtout pour Phil Mogg et sa voix) que le groupe est sur la scène depuis un bon moment (43 ans) et, bien que le timbre soit toujours impeccable, la puissance est un peu faiblarde, on le sent à la limite sur un titre comme « Wonderland » qui aurait pu s’enorgueillir d’un très bon refrain. Si la puissance vocale de Moog est un peu à la traîne, c’est un peu le sentiment global du disque en général. Laissons de côté le "Hard Rock" et parlons plutôt de "Blues Rock". Comprenez que les soli de Vinnie Moore (quand même) sont classes, les riffs très bluesy parfois, presque Country, mais surtout que le son des guitares s’est alourdi, arrondi et n’est plus aussi tranchant. On a plus l’impression d’écouter du Springsteen (frappant sur « Angel Station », même par la voix de Moog) que du « Michael Schenker ». Ceux qui voulaient du Hard resteront sur leur faim. Pour les autres, « Seven Deadly » reste un album correct. Correct, c’est le mot qui convient, pas plus. Malheureusement, il n’y a pas vraiment un morceau qui parvient à se détacher du lot et le tout reste très homogène. En aucun cas ce n’est une tare, mais on aurait aimé quelque chose de racé. Pas un « Fight Night » mou du genou et censé être un hymne de stade … Un « Wonderland » au tempo plus enlevé mais dont les guitares manquent (encore) de pêche. Et quand le groupe commence une belle ballade (« Angel Station ») aux arrangements plutôt léchés, ça ne décolle pas vraiment et le morceau s’enlise un peu trop. « Burn your House Down » retiendra plus la palme de la ballade réussie de l’album. Plus épique, plus classieuse grâce à un fort joli solo de guitare de Vinnie Moore. D’autres morceaux voguent eux largement dans les eaux Country / Blues , pour faire écho à l’hideuse pochette, ce qui n’est pas pour déplaire et ajoute un cachet appréciable. Dans ce style, citons «Year of TheGun » ou le plus typé et groovy « The Fear » aux arrangements à l’harmonica : un titre franchement convaincant … … Mais qui ne parvient pas vraiment à sauver un album trop moyen. Le disque ne tournera pas éternellement sur les platines. La faute à une trop grande homogénéité et des morceaux pas vraiment enthousiasmants, voire un peu mous. Et quant à classer ce disque dans un style, nous prenons des risques et le classerons comme du Blues Rock. Oui, on est davantage proche d’un BONAMASSA que d’un SCORPIONS. Un virage artistique ? |
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