SIX FLYING PUTANAS
Eyecatcher [ 2012 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack
Durée : 46.34
Style : Death Métal
  Infos :
  Contact label :
  Contact groupe : http://fr-fr.facebook.com/pages/SIX-FLYING-PUTANAS/210361602320454 http://www.myspace.com/sixflyingputanas
  :: LIRE L'INTERVIEW ::
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 30 janvier 2012 , réalisée par Charcoal.Blood
   
Dispersé géographiquement entre Metz et Sarrebruck en Allemagne, le combo Lorrain SIX FLYING PUTANAS n’est pas un nouveau né dans le monde du Métal extrême. En effet, le groupe existe depuis 1998 et possède une bonne expérience de la scène, notamment après la sortie de deux démos prometteuses. Pour satisfaire leurs fans de la première heure et accélérer leur ascension dans le milieu, le groupe sort en ce tout début d’année son premier album intitulé « Eyecatcher ». A l’heure où certains doutent de la pertinence du Métal Français, 6FP nous délivre avec fureur un métal enragé qui évoque un PANTERA qui aurait viré au « Death ».

Pas besoin de regarder attentivement la pochette pour comprendre que cette galette va nous administrer une bonne dose d’adrénaline. On s’attend donc à quelque chose de direct et puisque l’on parle de l’artwork, autant dire que celui-ci est largement orienté vers le style de pochettes publiées par les premiers groupes de « Death Métal ». Même si celle-ci est d’une esthétique plutôt simple, elle a néanmoins le mérite d’être très significative: ça va saigner !
Après une brève intro instrumentale nos oreilles sont mises à rude épreuve avec le titre « Carnivore », dont les premières notes, hautes en couleur, nous laisse présager une suite des plus explosives. On rentre dans le vif du sujet d’emblée de jeu sans y avoir été préparé, la puissance des instruments nous saute à la figure et la voix de Webby qui excelle dans un registre agressif, lorgnant parfois du côté du « Deathcore », renforce cette idée. Les riffs sont accrocheurs et très bien construits, on sent immédiatement que l’on a affaire à des musiciens qui font preuve d’une grande technique et d’une approche mature de leurs instruments. Les soli sont exécutés avec punch et précision, rappelant au passage notre défunt Dimebag Darell auquel Laurent, le guitariste, rend un bel hommage sur « Nothing’s Left » avec un enchaînement de notes chargées en émotion. Le groupe nous embarque sur des rythmes puissants et rapides sans nous laisser le temps de reprendre un brin de souffle. Heureusement, le tempo ralentit parfois avec des breaks en milieu de titre comme sur « Carnivore » ou « In(sects) », ce qui permet de temporiser un peu les choses et de reprendre ses esprits après avoir reçu une belle volée. Il en sera ainsi tout au long de l’album, les titres s’enchaînant à une vitesse que les métronomes ne suivraient pas. La section rythmique est, quant à elle, très présente. La batterie de Jérémy se révélant être une véritable machine d’artillerie sur « With My M-16 » dont le début retentit comme une marche de guerre. De son côté, James nous offre de superbes lignes de basse, tantôt discrètes, tantôt plus remarquées et qui apportent un certain côté groovy aux titres.
Enregistré aux studios Conkrete, il n’y a aucune remarque à faire sur la production, même si personnellement, j’aurais souhaité que les lignes de guitare soient légèrement plus mises en avant. Les musiciens se connaissent depuis longtemps et cette stabilité dans le groupe se ressent sur la qualité des compositions qui, bien qu’elles soient très rentre-dedans et plutôt longues (environ 7 minutes par chanson), parviennent sans mal à capter l’attention.


« Eyecatcher » se présente comme un disque de haute voltige, réservé cependant à un public averti qui ne manquera pas d’être époustouflé par un combo qui tient l’auditeur en haleine durant 46 minutes d’efforts sans relâche. Cet album mérite que l’on parle de lui car il serait dommage pour les adeptes du genre de passer à côté d’un album qui recèle un grand potentiel.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE