WIZARD'S BEARD Four tired undertakers [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 53.48 Style : Sludge |
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ORIGINALITE |
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EMOTION |
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Chronique : 25 janvier 2012 , réalisée par Doc.Douggy | ||||
Ce jeune groupe issu de Leeds en Angleterre fleure bon le paysage industriel du nord ouest britannique. Après un premier album "Pure filth" en 2011 qui, comme son nom l'indique, refoule le dégoût et les caniveaux d'une ruelle malsaine, voilà que le quatuor rempile et confirme avec un second enregistrement, le bien nommé "Four tired Undertakers". Il n'y a pas à dire, dans le genre musique lourde et crade, ils savent y faire. D'ailleurs, même s'ils disent être influencés par bon nombre de groupes (en vrac de TOM WAITS à MESHUGGAH, en passant par SUNN O))) et autres PRIMUS), à l'écoute de cet album on pensera aux maîtres du genre que sont EYEHATEGOD et IRON MONKEY. A l'annonce de ces deux pointures, on peut se dire qu'ils ont déjà tout exploré; c'est pas dit! Pourtant ce son de guitare de Craig Jackson nous évoque bien les deux groupes précités, la batterie de présente pour appuyer au maximum les rythmiques de basse rajoutant à la lourdeur sonore; et pour couronner le tout, un chant des plus écorchés à la limite du "black metal" et affirmant son côté malsain, non sans rappeller un certain IRON MONKEY. C'est donc dans cette ambiance que se déroule les 6 (voire 7, en comptant la piste cachée) titres qui ponctuent cet album. Tantôt très lourd, tantôt plus groovy, mais jamais sans traîner dans les jupons de leurs aîné, il faut l'avouer, de par une ambiance qui reste toujours sombre et malsaine, allant par moment piocher dans cette ambiance si chère à YOB. Niveau production, tout y est, millimétré pour plus d'efficacité. Mais les non fans de "down tempo" s'ennuieront par la longueur de certains passages, que l'on peut trouver certes dispensables. Mais, n'oublions pas que ce sont ces passages qui donnent toute la qualité à la composition et à l'ambiance qui s'en dégage ! La seule déception est qu'il leur manque un titre fleuve comme le "9 joint spiritual whip" d'IRON MONKEY, mais on ne va pas tout réclamer dès le deuxième enregistrement et espérer voir l'aventure continuer... Au final, cet album mérite comme ses confrères évoluant dans le même style d'être écouté fort et plus d'une fois, voire en état d'ébriété, pour révéler chez l'auditeur sa lourdeur et sa noirceur de par les titres qui ponctuent ce "Four tired Undertakers". On n'a pas fini d'headbanguer sur des titres comme "Seeth Inside" ou "Subirse el Muerto" aux grooves impeccables. A reserver aux nostalgiques d'IRON MONKEY et aux fans de sludge dégoulinant la sueur, qui transpirent la haine et la noirceur. |
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