KIDS IN GLASS HOUSES In gold blood [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 43.00 Style : Power pop |
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Chronique : 20 janvier 2012 , réalisée par Charcoal.Blood | ||||
Originaires de la banlieue de Cardiff, KIDS IN GLASS HOUSES doivent leur nom à un chant lyrique Gallois. Signés par Roadrunner en 2007, le quintette nous délivre son troisième album, « In Gold Blood » , à peine un an après la sortie de « Dirt », qui avait déjà bénéficié du soutien des médias et ainsi permis au groupe d’acquérir une certaine expérience et notoriété en partageant la scène avec des noms tels que LOST PROPHETS, 30 SECONDS TO MARS ou encore FUNERAL FOR A FRIEND. L’heure est donc venue de savoir si ce nouvel opus confirme les attentes escomptées. Tout d’abord, le travail effectué sur l’artwork est d’un très bel effet et dirige donc naturellement l’auditeur vers l’introduction du titre « Gold Blood ». On rentre alors dans le vif du sujet avec ses guitares qui démarrent au quart de tour et ses lignes de chant mélodiques, soulevées par la voix quelque peu éraillée mais revendicative d’Aled Phillips. Musicalement, le groupe présente un savant mélange de « Punk/Rock Alternatif » des plus efficaces, nous offrant de véritables petits brûlots tels que « Black Crush », « A God to Many Devils », ou encore l’élogieux « Animals ». Les titres défilent à une allure effrénée et ne laissent pas le temps de reprendre son souffle. Du coup, on a l’impression que malgré ses 43 minutes, le disque s’écoute en moins de temps qu'il n'en faut pour prononcer le nom du groupe. Toutefois, on aura tout de même le droit à des titres un peu plus posés et résolument plus orientés « Power Pop » avec « Annie May » ou « Fire », faisant une belle part aux mélodies. Quant aux thèmes abordés dans les textes, ils ne font que traduire les malaises d’une société contemporaine angoissée par le temps qui passe avec « Teenage Wonderland » ou « Diamond Days » et le sentiment que le monde part à la dérive sur « Not in This World ». On pourra même noter l’aisance (ou le cynisme, c’est selon) avec laquelle le groupe est capable de balancer des textes sombres couronnés par des airs des plus entraînants, notamment sur « The Florist » où l’on peut entendre «I remember the way my mother cried when daddy went to war ». Techniquement, l’architecture des titres est assez simple, basée sur quelques accords de puissance. Néanmoins, nous avons affaire à des musiciens de bon niveau qui font preuve d’une belle maîtrise de leur instrument. Côté production, celle-ci ne fait l’objet d’aucun défaut, c’est souvent le cas avec les albums publiés par Roadrunner et celui-ci ne fait pas exception à la règle. Tout est bien en place, bien défini, les guitares bénéficient d’une sonorité puissante qui confère une grande énergie à la totalité du disque. Rien n’est laissé de côté, pas même les samples New Wave que l’on peut entendre au début de « Diamond Days » et encore moins la section cuivre apparaissant sur « Only the Brave Die Free ». C’est avec brio que KIDS IN GLASS HOUSES fait son retour avec cet album qu’eux-mêmes considèrent plus mature que leurs prédécesseurs. Pour ma part, je suis certain que l’énergie mélodique qui se dégage de l’ensemble ne manquera pas de séduire. Ne reste plus qu’à espérer qu’« In Gold Blood » soit le disque qui sorte le groupe de l’ombre de laquelle il avait commencé à se retirer. |
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