LANZ
Incinerator - The New Church [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 64.46
Style : Black experimental
  Infos :
  Contact label : http://www.postapocalypticmusic.com/
  Contact groupe : http://www.nlbme.nl/lanz/home.htm
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 18 janvier 2012 , réalisée par Valentheris
   
Bien que cela fasse environ 22 ans que le projet de Paranoia ait vu le jour, pour LANZ les choses sérieuses ne débutent vraiment qu'en 2008 avec la sortie de son premier album "Incinerator - The New Church". Entre 1992 et 2005, le projet s'est cherché un patronyme, essuyant des changements de nom répétitifs et adoptant un style musical difficile à définir. D'ailleurs, autant prévenir tout de suite, si LANZ se voit catégoriser de "Black Metal", il est très très loin des racines du genre et usurpe cette appellation. Cette dernière production tout du moins en sera le parfait témoin, preuve incontestable que lorsqu'on cherche trop à innover ou se créer une personnalité loin de celle des combos habituels, on se perd...

Si la pochette de l'album et les photos de Paranoia peuvent laisser espérer un "Black Metal" dans une forme pure, totalitaire, martiale et au penchant industriel affirmé, on déchantera très vite suite à l’agression d'éléments "techno" et "industriels" se mélangeant inlassablement et devenant quasiment omniprésents au fil de l'écoute, cette dernière durant plus d'une heure. Le peu d'éléments appartenant à l'art noir se retrouvent, malheureusement pour les adeptes du genre à qui cet album est censé s'adresser, en second plan, voire demeurent presque introuvables comme sur la quatrième piste "Doped on Hatred", ressemblant plus à une intro/outro d'un groupe "audacieux".
"Expérimental" pourrait être une étiquette à coller sur le genre de LANZ, mais ce terme très vague ne saurait que difficilement préparer l'auditeur à ce qui peut l'attendre.

De temps à autre quelques surprises apparaissent telles que la reprise de BURZUM ("Tomhet"), ou encore le riff mythique du "Reign In Blood" de SLAYER apparaissant à deux reprises sur le cinquième morceau "I Am Demonic", court moment de joie n'accentuant que plus encore la déception d'avoir affaire à un album où les D-Beat et envolées technoïdes dérangeantes règnent en maître.
En toute honnêteté, même si ce genre d'album peut trouver preneur auprès des amateurs d'avantgardisme musical ou de metalleux très éclectiques, il fera fuir à toute jambe l'amateur de Metal avec un grand M. Surtout dans le domaine de l'art noir duquel il semble vouloir se rapprocher tant bien que mal au travers de quelques riffs noyés par la production et un chant qui entre avec peine en adéquation avec le reste.
Ceci dit, il reste très simple d'accès grâce à une linéarité dans sa composition et une forte répétition de rythmiques électroniques, mais encore faut-il être capable de tenir une écoute entière.

LANZ surprend grandement et pas forcément en bien, voire pas du tout pour la plupart des personnes, mais on peut tout de même louer une certaine prise de risque surtout pour du Black Metal et un jusquauboutisme total dans le concept de cet album peu commun.
Dans tous les cas, ce n'est pas ragoûtant et vraiment dispensable dans une discographie.







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