STAINLESS Dreamless [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 32.52 Style : Hard rock |
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TECHNIQUE |
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Chronique : 13 janvier 2012 , réalisée par Riding-Hood | ||||
Formation encore inconnue jusqu’à présent et en provenance du pays plat, la Belgique, STAINLESS œuvre déjà depuis 2009 et annonce une autoproduction plus qu‘étrange. Le style du combo est pour le moins ambiguë en effet, difficile de le situer ou de le cataloguer, comme nous le verrons sur ce «Dreamless», sorti en 2011. Rêve ou cauchemar? Ce qui est sûr c’est que STAINLESS ne s’est toujours pas réveillé. Pourtant les débuts paraissaient bien inspirés. On a d’ailleurs une grande inspiration en ouverture, ouvrant un riffing "hard rock" quelque peu monobloc, avant que la rythmique s’affaisse pour devenir très fragile. L’enfer de ce premier titre («7th Hell») ressortirait en fait, pour son ensemble, dans un pur style "metal gothique", affale, compensé par quelques riffs plus endurcis. Peu alléchant, poussif. Les sons en provenance de la batterie ne sont pas là pour compenser, bien au contraire. Elle paraîtra assez souvent, au gré des pistes, en décalage avec ce qui l’entoure. Dans un ton beaucoup plus prononcé et sévère, le jeu fort de batterie se révèlerait même complètement stérile et inefficace sur «Man Eat Man». Déjà que le titre en lui-même ressort gras et mou, comme une mauvaise tambouille. Il n’y a que les guitares qui redressent le niveau. Toutefois à noter leur grande répétitivité. C’est aussi un défaut qui persisterait sur «Out of this World», surtout si on considère son dernier quart de piste. Ce que l’on appréciera sur ce morceau est sans conteste les riffs de guitares sur certains passage, car le reste au final n’a pas de quoi s’enorgueillir d’autant de platitude. «Bleed U», lui, n'est que trop associable. Tout aussi plat. On aurait pu croire à quelque chose de plus piquant à l’écoute de l’entame thrashy. C’est vrai que les guitares s’énervent parfois, mais ne font ici que montrer les dents. Une meilleure surprise se profilerait sur «The Call». Son approche froide, lente, attristée s’accapare d’une longue entame. Ce cheminement mènera à un riffing "doom metal" lourd, ténébreux et encaissé. Même si on ne sent pas les membres en complète maîtrise de leur instrument, cela attirerait déjà davantage notre intérêt. Le plus intéressant de STAINLESS sera son "hard rock" musclé, que l’on retrouve sur «Disciplined People». Le jeu est plus appuyé et emballé, ayant du caractère faute d’être original. «Speed» dans une veine quasi-identique offre des contours plus attrayants. Bien entendu, la batterie ne nous laissera pas là non plus un souvenir impérissable de son efficacité, mais on devra s’en contenter. Rien ne laisserait paraître un soudain réveil de cette formation. Ennuyeux, parfois simplement désagréable, ce «Dreamless», sans être un cauchemar, ne fera évidemment pas rêver les foules. Assez moyen techniquement, les membres de ce groupe ont bien tenté des approches élaborées, sans grand succès. On les sent autant hésitants d’ailleurs dans leur approche musicale. Ils s’essayent au hard rock, au metal gothique, voir au doom metal sans vraiment concrétiser. C’est sans considérer néanmoins les quelques bonnes interventions de la part des guitares. Les murs de STAINLESS mériteraient en tout cas un bon coup de pinceau. |
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