MHORGL Heresiarch [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 42.48 Style : Death/Black |
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Chronique : 10 janvier 2012 , réalisée par Valentheris | ||||
Débutant tout d'abord sous la forme d'un one-man-band crée par James Campbell en 2004, MHORGL officiait dans un "Black Metal raw" d’obédience norvegienne et suivit ce credo (non sans quelques évolutions) jusqu'en 2008, lors de la composition de leur second album "Antinomian", d'autres membres ayant entretemps rejoint le groupe officiellement, amenant avec eux diverses autres influences. Seulement un an après la parution ce second opus, MHORGL signa avec "Sovereign Records" pour ce troisième full-lenght sobrement intitulé "Heresiarch", paru en septembre 2011. Avec son line-up finalement stable et après pléthore de concerts, le groupe semble bien avoir atteint la maturité qui lui faisait défaut autrefois et offre peut-être son meilleur album avec cette dernière œuvre. Adoptant désormais un style "Death/Black" plus nerveux, technique et rentre-dedans, propre mais indéniablement sauvage, MHORGL est peut-être un groupe que l'on peut soupçonner de chercher encore sa voie compte tenue de son évolution, mais une chose est certaine, ils ont trouvé chaussure à leur pied. Imposant leur nouveau faciès sans la moindre concession dès les premiers instants de "Inheriting The Mantle of Power", le ton est donné et fera immédiatement la différence entre ceux qui apprécieront leur style ou non : les riffs batailleurs de Robert Thorpe opèrent dans une saignée de Death Metal, mais au sein desquels quelques éléments Black Metal subsistent (le chant de Sam Moretta en fait également partie), offrant une symbiose à la fois brutale mais simple d'accès et fortement prenante. La section rythmique du combo basse/batterie ne peinant aucunement à tenir la cadence, renforçant le côté imposant d'une façon efficace et maîtrisée. Le jeu de Louis Rando (batteur) étant varié et assez personnel, chaque break arrive à garder une intensité égale et la redite n'est pas de mise comme chez tant d'autres amateurs du Blast automatique qui pratiquent juste pour la forme. Bien que lors de la première partie de l'album les australiens enchaînent les moments forts comme le duo "Ophidian Legacy"/ "Black Wolf Militia", le premier étant peut-être le titre le plus brutal de l'album, son riffing tranchant et inarrêtable travaillant de concert avec de courtes mélodies parfaitement distillées pour un rendu final simplement jouissif, le second baissant légèrement l'intensité pour miser sur un aspect catchy très réussi, on ne pourra pas s'empêcher de déplorer une légère frustration lorsque, s'approchant des derniers moments de l'album, MHORGL baisse en intensité et délivre des pistes un peu plus communes. Il n'y a pas vraiment de remplissage en dehors des pistes instrumentales très dispensables, mais un final comme "Purity", bon au demeurant, fais tout de même assez pâle figure comparé au thrashy "Ravenous Wargod". De même pour "Fallen", arrivant un peu tôt pour une baisse de régime qui peine à tenir la comparaison face à un excellent "Impiety Storm" venant juste après, le plus long morceau mais indéniablement l'un des plus réussis. Quoiqu'il en soit, pour son troisième album MHORGL n'a pas fait les choses à moitié et tout ce qu'on peut dire c'est que le groupe devra être suivi de près, quittant son stade de simple second couteau de la scène australienne pour en devenir un de leur ressortissants parmi les plus prometteurs lors du dernier trimestre 2011. |
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