DEVILISH DISTANCE Deathtruction [ 2012 ] |
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CD Album Durée : 35.20 Style : Death Metal |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 05 janvier 2012 , réalisée par borgir62 | ||||
DEVILISH DISTANCE n'est pas un nouveau venu sur la scène metal. En effet, les Russes nous ont déjà gratifié de "The Black Mountain Call" et "Under The Shourd Of Lie", respectivement en 2005 et 2007. Déjà, à l'époque, la comparaison avec les HATE, BEHEMOTH mais surtout VADER, était on ne peut plus facile, et n'avait pas facilité l'essor du groupe, critiqué à juste titre de n'avoir proposé alors qu'un copier-coller des-dits groupes. Les voici donc de retour en 2012 avec "Deathtruction". Curieux album, puisqu'en dépit d'une sortie prévue en janvier 2012, l'album est disponible sur pas mal de sites russes et polonais depuis... 2010 avec ses 3 bonus (dont une reprise de KREATOR). Et si l'on ajoute le fait que certains titres étaient déjà joués en live en 2008, on ne peut qu'être un tantinet sceptique ! Bref, faisons abstraction de ce qui ressemble grandement à une stratégie du label, et voyons ce que l'album a à nous proposer. Encore une copie du "Death" Polonais où les russes ont cette fois-ci fait preuve d'imagination afin de nous faire taire ? Il ne faut pas tourner longtemps autour du pot et le premier titre, "Apocalypse", couplé à l'intro "Marching Forward" nous donnera immédiatement le ton de cet album. Du bon gros death tout droit tiré d'un album de VADER ! On y retrouve les mêmes ingrédients. Les nombreux soli façon SLAYER feront rapidement chavirer les fans des polonais et les riffs qui font le charme de "Litany" ou "Welcome To The Morbid Reich" notamment, sont présents sur la galette de DEVILISH DISTANCE. Les compositions ne sont pas forcément les plus complexes, mais la batterie ne cessera de nous rappeler que cette complexité n'est pas indispensable, du moment que la violence suffit à nous exploser la face. Pour autant, les russes n'en oublient que des passages plus mélodiques peuvent également satisfaire un public déchaîné, j'en veux pour preuve le surprenant mid-tempo de "Legion Christless" du plus bel effet, mais qui doit se sentir bien seul durant cette demie heure de pur matraquage. Au chant, Piotr, pardon, je veux dire Stoker, mais c'est à s'y méprendre, s'inspire sans doute du chanteur de VADER, tant dans son débit de paroles que dans l'énergie dégagée et l'interprétation tout simplement. Côté production, pas grand chose à dire, le travail est de qualité, même si le solo de "The Nameless One" n'est pas forcément le mieux arrangé. A l'instar des trois groupes polonais cités en préambule, auxquels je peux rajouter DECAPITATED, soyons fous, DEVILISH DISTANCE semble clairement être l'un de ces groupes taillés naturellement pour le live, prêts à vous retourner une salle entière. Flirtant d'un peu trop prêt avec les pointures made in Pologne, le quatuor fait l'impasse sur l'originalité, privilégiant un passage à tabac en règle, caractérisé par une interprétation irréprochable, une violence déjà entendue mais tellement jouissive. DEVILISH DISTANCE n'est pas une simple et pâle copie de VADER, c'est un bel hommage. La formation russe n'aura certainement pas la palme de la créativité, mais peu importe, leur death suffit à mon plaisir, et c'est bien là l'essentiel. |
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