SLAVE ONE Cold obscurantis light [ 2011 ] |
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MCD - EP Durée : 25.59 Style : Death metal technique |
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Chronique : 05 janvier 2012 , réalisée par Doc.Douggy | ||||
SLAVE ONE, issu de Montargis est à la base un projet solo constitué de Seb qui a alors enregistré une démo en 2009 intitulée "Vermin". Il produit alors un "death metal" des plus "classique". En cette fin d'année il remet le couvert, mais cette fois ci avec un vrai line-up pour une configuration "live". Sort alors une seconde démo/EP intitulée "Cold Obscurantis Light". Du death metal orienté "old school" de "Vermin", on passe alors à un death plutôt orienté "technique" et "progressif". Seb est toujours à la batterie, mais il a cette fois laissé les instruments à ses 2 frères Nico (guitare) et Bayou (Basse), la 2nde guitare à Ben et les vocalises à Nico P. On ressent tout de suite l'évolution dans la composition, ce qui donne des morceaux sonnant parfois comme du DEATH ou du NECROPHAGIST. Après une intro qui aurait pu être un titre, on entre dans le vif de "Cold Obscurantis Light". Seb, le parolier du groupe, nous transporte dans les méandres d'une mythologie sombre et torturée inspirée des mythes indiens, penchant qui n'est pas sans nous rappeler les frasques d'un certain Karl Sanders (NILE) qui aurait délaissé l'Egypte. Musicalement, le groupe a gagné en intensité et en technicité. La basse 6 cordes n'est pas là pour faire joli, et prend une place importante dans le rôle de composition. Accompagnés des deux guitares qui s'échangent des parties joliment travaillées et appuyées par une batterie un poil en retrait par rapport aux autres, on pourrait par moments croire que Chuck Schuldiner est sorti de sa tombe, ou aurait hanté les rêves des deux guitaristes. Preuve étant sur le morceau "The cold obscurantis light and the manufactured aeon" (oui, le titre est peu long) qui est le morceau le plus représentatif de la qualité d'écriture du combo. Enfin le chant de Nico P colle bien à l'ambiance développée par le groupe, à savoir un chant guttural qui n'est pas des plus original, mais dans cette configuration le death des SLAVE ONE colle bien au style. En conclusion, les 6 titres qui ponctuent cette démo nous prouvent que les Montargois travaillent beaucoup leurs compositions, et cet EP pourrait être prometteur si le groupe continue sur cette lancée. Le son retranscris laisse la place belle aux envolées des cordes de la basse et des guitares sans entrer dans l'excès, mais l'on déplorera la batterie un poil en dessous par rapport aux autres instruments. On pourra noter que le travail de Trëz concernant l'artwork colle parfaitement à l'atmosphère de cet album, qui se veut ésotérique, brutale, technique et mélodique. SLAVE ONE est un groupe à suivre de près, et on demandera d'eux à ce qu'ils se confirment sur scène, ainsi que dans le futur ! |
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