AIDEN Some Kind Of Hate [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 28.46 Style : Punk |
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Infos : | ||||
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 04 janvier 2012 , réalisée par Chart | ||||
AIDEN se forme en 2004 à Seattle. Leur premier album « Our Gang’s Dark Oath » est disponible la même année sur le label « Dead Teenger Records » alors qu’Angel IBARRA, le guitariste du groupe, est encore étudiant. Un deuxième album voit vite le jour en 2005. « Nightmare Anatomy » sort chez « Victory Records ». La même année le groupe enregistre une reprise de NIRVANA, « Drain You » pour le CD « Higher Voltage » distribué gratuitement avec Kerrang ! Magazine. 2006 marque le début des tournées en première partie de 30 SECONDS TO MARS ou encore HIM. Après avoir enchaîné les concerts et les différentes tournée, AIDEN retourne en studio afin d’enregistrer en 2007 « Conviction », puis « Knives » en 2009, « Disguise » en 2011 et enfin « Some Kind Of Hate » lui aussi paru en 2011. Le groupe connait le long de sa carrière quelques remaniements de line up qui, pour l’instant, ne l'ont pas encore ralenti dans sa conquête du rock n’ roll. Il faut être « punk » pour sortir la même année deux albums. Bon, je ne dis pas que le travail a été bâclé, je ne suis pas si méchant. Disons simplement que 10 morceaux arrivent à tenir sur une galette avoisinant la trentaine de minutes. Il suffit de ne pas dépasser les 4 minutes de musique, et encore, je suis large en disant ça. Bref, comme tout bon groupe de cette veine, AIDEN privilégie la simplicité et l’efficacité et c’est sans doute pour cela qu’on arrive au résultat de deux albums en une année. Bien entendu, l’originalité de la chose, vous l’aurez compris, en prend un certain coup. Mais nous ne sommes pas là pour ça, c’est du punk donc on prend cet album pour ce qu’il est sans chercher trop loin non plus. Et on le prend bien car le travail de production a été à la hauteur de ce que l’on peut attendre d’un groupe réputé pour ses apparitions en première partie des nouvelles références de ce milieu. Le style d’AIDEN est comme je le disais plus haut, simple et efficace. Les mélodies sont accrocheuses. « There Will Be Blood » ouvre cet album sur un ton assez léger. On a beau avoir affaire à un style autrefois assez rebelle, il semblerait que l’industrie américaine du disque ait préféré mettre en avant des groupes relativement light, à l’image des bandes sons que l’on retrouve dans les séries télé. Rien de bien méchant sur ce disque, plutôt envie d’aller faire du skateboard que de visiter les caves où se passent les meilleurs concerts punk. Bon, on a bien une petite reprise de THE MISFITS, « London Dungeon » afin d’apporter un peu de noirceur au tableau, mais ça reste léger par rapport à l’esprit de l’originale. Il faut dire que le style de THE MISFITS est réellement inimitable et reprendre ce groupe avec une si jolie production a tendance à arrondir un peu trop les angles et gâcher l’ambiance particulière de l’enregistrement original. Même remarque concernant la reprise de JOY DIVISION, « Transmission » même si sur cette reprise, un plus gros effort a été fait pour retrouver l’esprit de l’originale, tout particulièrement sur la voix. Il n’y a pas que des reprises sur ce disque bien entendu. « Broken Bones » a été choisi comme premier single de cet album et on le comprend naturellement. Le morceau est très accrocheur, mélodieux à souhait, tout en gardant une très bonne énergie forcément positive, à l’américaine quoi… « Grotesque Vanity » n’est pas inintéressant de par ses différentes expérimentations. Pour le coup, il s’agit sans doute du morceau le plus intense de cet album. C’est court, efficace avec une ambiance genre film d’horreur. Bêtement ce titre me fait penser à une ambiance de film façon Ed WOOD. Vous l’aurez compris, cet album s’adresse à un public averti, fan des séries américaines, genre « Buffy Contre Les Vampires ». C’est bien fait, efficace et énergique, mais malheureusement assez loin du véritable esprit du punk ou du hardcore tel qu’on aime le voir, c'est-à-dire crasseux à souhait. Cet album est largement écoutable mais un peu trop propre pour vous mettre la bonne claque qu’il se doit. |
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