MECHANICAL SEED Lust and Glory [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 26.35 Style : Metal |
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TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 04 janvier 2012 , réalisée par Corgan | ||||
Quand une herbe devient trop sauvage, il est recommandé par tous les spécialistes de couper la racine originelle pour une meilleure pousse. Et l’on ne peut pas dire que la graine de la recette MECHANICAL SEED ait eu besoin de redressage pour une meilleure évolution. C’est dans un jardin depuis longtemps en activité que les Parisiens de MECHANICAL SEED ont débuté leur activité. Formé en 2006, le groupe s’approche des six ans d’existence et de renommée culte en scène Parisienne. Après un bon premier EP sobrement nommé « Embrace The Chaos » sorti en 2008 et très bien accueilli par la critique metal, les quatre de Mechanical ont taillé leur réputation à coups de scène à répétition et de tatanes sonores avant d’envisager un retour en studio, ce qui est aujourd’hui chose faîte et conclue avec l’arrivée de « Lust And Glory », rien de moins. Et l’attente méritait de voir le jeune bubon se former avec patience, car à défaut d’être long (sept titres, dont seulement un dépasse les 5 minutes) ce cd est d’une intensité rare et la maturité à clairement pris, sans parler de la production, aux petits oignons. Dès l’intro, samples et guitares sèches tordent les perceptions sonores du quidam auditeur pendant une bonne minute et demie d’atmosphères, avant de glisser gentiment mais énergiquement sur le titre « Deathstars», formant ainsi un diptyque magnifique d’énergie "métal" cumulée à des mélodies "indus" extrêmement efficaces. Je ne peux que penser à TOOL ou encore FAITH NO MORE, surtout en ce qui concerne le chant littéralement habité et impeccable de Fab, à la fois sensuel et agressif, homogène et classe. Si ce dernier passe peut-être un peu trop du côté "hardcore" de la force sur la seconde moitié, il n’en reste pas moins que les gros riffs intenses et lourds lancés sur « Scum », ou la plus hystérique « The End of All Things » ramènent aux belles heures d’un bon FEAR FACTORY des familles, ou encore MUDVAYNE qui ne sera pas pour déplaire à l’auditeur le plus assidu du tympan. Surtout grâce à la structure anti-linéaire des titres, créant clairement la surprise au sein de dichotomie lourdeur mélodie propre à l’album et que les Parisiens maîtrisent à merveille. Avec « Rapture », MECHANICAL SEED pose sa pierre blanche de l’album, polie et fatale, marquant l’aboutissement de leur maîtrise mélodique. Simple, efficace, elle reprend toute la recette qui font de cette galette une bonne réussite. Quant à « Black Murderer », hymne rapide et nerveux, il est le moins intéressant de la tracklist d’un point de vue mélodie et efficacité mais, au vu de l’expérience scénique du combo, les concerts feront sûrement justice à ce brûlot. S’il devient un brin plus répétitif sur la fin, « Lust And Glory » a tout de même de quoi relancer la machine MECHANICAL SEED en un seul souffle au parfum de fer, un véritable pesticide d’acier menaçant de recouvrir les jardins de l’audio métal dans les prochains mois. Reste à prendre racine sur les scènes pour que la sauce prenne davantage, et c’est bien tout le mal qu’on leur souhaite. |
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