NICKELBACK Here and now [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 39.50 Style : Hard-rock |
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Chronique : 30 décembre 2011 , réalisée par daills | ||||
Est-il nécessaire de vous présenter NICKELBACK ? A moins que vous ne soyez né depuis moins de trois ans (auquel cas je vous félicite pour votre précocité intellectuelle), ou que vous ayez hiberné depuis une bonne dizaine d’années ! Car, en effet, depuis le 11 Septembre 2001, date de sortie de leur troisième album « Silver Side Up », NICKELBACK a tout explosé dans les charts nord-américains. Alignant les tubes comme d’autres s’enquillent des chocolats en période de Noel, le groupe séduit même Hollywood (« Hero » est la B.O du film Spiderman). Rançon de la gloire, le groupe s’est quelque peu coupé de son public le plus ancien, ce dernier, exigeant comme vous chers lecteurs, ayant du mal à accepter ses nombreuses escapades commerciales. « Here and Now » est leur nouvel album, le septième du quatuor Canadien. L’album démarre plutôt bien avec deux morceaux très « hard rock » aux refrains puissants. La voix de Chad Kroeger est toujours aussi agréable. La production est bonne, ce qui paraît somme toute normale venant d’un groupe ayant vendu plusieurs dizaines de millions d’albums. Les choses se gâtent à l’écoute du troisième titre « When We Stand Together ». Dans un premier temps, je me demande s’il s’agit d’effets secondaires de mon otite ; quelques gouttes dans les oreilles plus tard, toujours pas de changement. Après vérification, ma chaîne n’a pas basculé sur une radio quelconque. Pas de doute, il s’agit bien là d’une bonne grosse soupe, pleine de morceaux de « yeah,yeah, yeah » qui vous restent bien en travers de la gorge. Bon, difficile de raccrocher après cela, d’autant plus que le reste de l’album nous offre des morceaux plutôt plats, en manque d’inspiration : « Midnight Queen », « Kiss It Goodbye », deux ballades très classiques : « Lullaby » et la plus énergique « Trying not to love you », un pop-rock « Don’t Ever Let It End » calibré radio et sans grand intérêt. On retrouve heureusement trois morceaux plus pêchus, aux jolis refrains soutenus par de bonnes rythmiques bien hard-rock (« Gotta Get Me Some », « Holding On To Heaven » et « Everything I Wanna Do »). Au final, un album décevant pour un groupe d’une telle ampleur, dont l’écoute est déroutante de par l’alternance du meilleur comme du pire. Pas sûr que cela ait des conséquences en terme de vente ; l’album semble en effet démarrer très fort outre-manche. Pas sûr non plus que le groupe se réconcilie avec la frange la plus « dure » de son public. |
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