ALCATRAZ
Smile Now, Cry Later [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 38.57
Style : Hardcore
  Infos :
  Contact label : http://www.demonsrunamok.de/
  Contact groupe : http://www.myspace.com/alcatraz
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 28 décembre 2011 , réalisée par Bakounine
   
Lorsqu’on voit certains albums et qu’on observe la pochette, le nom des chansons et tout ce qui va avec, on sait sans même écouter le contenu à quoi on va avoir affaire et c’est ici, clairement le cas...
Les cinq gars d’ALCATRAZ (attention à ne pas confondre avec le combo français du même nom) sont des coreux américains purs et durs, issu de la vague SFHC : la scène underground de San Francisco, l’une des places fortes du hardcore californien. Formé par des anciens du groupe FIRST BLOOD et de myriades d'autres groupes, ils sortent leur premier album « Smile Now, Cry Later » après une démo en 2005 (inclus à la fin de l’album) et un split.

Nous avons donc droit à un album de "hardcore", un vrai ; énergique, lourd , dur, rappelant de nombreux groupes ténors du genre y compris de la scène new-yorkaise comme MADBALL, HATEBREED, INTEGRITY, BURIED ALIVE, 100 DEMONS ou moins connus comme ICEPICK ou SKARHEAD. Pas vraiment de surprise dans cet album ; un titre comme « Get Fucked » aux racines punk bien prononcés aurait sans doute pu être dans le répertoire d’une cinquantaine de formations existantes, sans avoir dépareillé ici, et on peut prendre tous les titres un par un et coller un nom sur chacun des riffs, sans aucune difficulté. Mais il y a une certaine authenticité dans ce que fait ALCATRAZ, qui peut presque paraître cliché pour l’amateur éclectique de metal que je suis, mais parle sans doute plus aux fans hardcore du style… Ils chantent la rébellion, revendiquent leur différence et leur attachement à la scène, chahutent les masses, pleurent la mort du punk… Musicalement l’ensemble tient quand même bien la route grâce à des musiciens solides à défaut d’être géniaux et des compos courtes et acérées, la voix du chanteur tenant elle plutôt très bien la route.

Au final, rien de bien neuf à se mettre sous la dent avec ce skeud ; un disque fait par des coreux pour des coreux, qui ne m’a personnellement pas passionné, ni dégouté, un album de la scène comme j’ai l’impression qu’il y en a des milliers. Mais bon, le message final, vous l’aurez compris est le suivant: ALCATRAZ fait du 100% hardcore US et le fait bien : « Fuck Those Who Oppose !!! »







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