PSYCHOSTARS Making friends with monsters [ 2011 ] |
||||
CD Album Durée : 74.03 Style : Horror rock |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 21 décembre 2011 , réalisée par sarvgot | ||||
PSYCHOSTARS fait partie de ces groupes que l’on appelle « bonne surprise ». On sait que les finlandais ont souvent des groupes atypiques, innovants (NIGHTWISH, LORDI) et PSYCHOSTARS pourraient être classés dans cette catégorie. Formé en 2003, le groupe sort finalement son premier album (‘Making Friend With Monsters’) dans le genre Punkabilly ou Horror Rock. Un croisement entre les RAMONES et un genre de Rockabilly. Un genre que l’on avait pu apprécier chez HORRORPOPS, ou plus récemment : THE CREEPSHOW. La recette de cette musique est simple : des refrains en-veux-tu-en-voilà et super accrocheurs, une base rythmique qui swingue et groove façon Rock noir à la Chuck Berry and Co. Appuyé par une basse aux relents de contrebasse. Bref, le cocktail est assez explosif et c’est tout ce que nous propose PSYCHOSTARS, sans prise de tête. Céssakébon ! A la manière d’un WEDNESDAY 13, les finlandais nous pondent une ambiance travaillée et cohérente à base de film d’horreur et d’imagerie plus ou moins gore (inhérente au genre). Il n’y a qu’à s’en convaincre par les titres des morceaux : ‘Vampire Brides’, ‘Lost in the Graveyard’, ‘Blood Suits You’, etc … Pour le côté musical on reviendra vers des groupes comme les RAMONES ou MISFITS : les guitares sont saturées et rugissantes, quelques soli simples viennent renforcer le côté direct des morceaux : ‘Runaway Monsters’ ou ‘Dead Boys’ en tête. Quelques discrets (et heureusement rares) claviers sont là pour (ré)affirmer un côté mélodique qui n’en avait pas franchement besoin ! En revanche quelques bruitages sympathiques immergent davantage l’auditeur dans l’ambiance créée par le quintette (des bruits de cathédrales sur ‘Lost in the Graveyard’) ; là encore on rejoint un des aspect WEDNESDAY 13. Mais toute la musique ne serait rien si elle n’était portée par l’excellente Miss Ellie, à la voix parfaitement collée au style (‘Drowning en est un parfait exemple). Une puissance plutôt phénoménale et un timbre vraiment reconnaissable. Ne cherchez plus la star de l’album, c’est elle. Une vraie valeur ajoutée ! Difficile de prendre à défaut cet album. Aucune piste ne semble être là pour remplir l’album (13 pistes pour une heure un quart de musique, ce n’est pas rien en plus). Il faut dire qu’un album en 8 ans, dont 2 à bosser dessus, on pouvait espérer. Il ne vous reste qu’a vous jeter sur cet album mélodique, taillé pour la fête et respirant la bonne humeur. Des valeurs parfois oubliées par le Metal … |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|