YAYETH CORPSE Reign Over The Upperworld [ 2011 ] |
||||
CD Album Durée : 54.59 Style : Death Metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
:: LIRE L'INTERVIEW :: | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 20 décembre 2011 , réalisée par Chart | ||||
YAYETH CORPSE se forme en 1999 en Meurthe-et-Moselle avec la ferme intention d’écrire de bons morceaux de "death metal" inspirés par diverses formations telles qu’IMMOLATION ou MORBID ANGEL mais n’hésitant pas non plus pour autant à piocher dans le "black metal", EMPEROR ou SATYRICON apparaissant eux aussi comme des influences importantes. Le groupe fraîchement formé se lance alors dans l’enregistrement d’une démo sur cassette « Far Beyond The Horny Mount » en 1999 et d’une démo CD en 2000, « First Issue ». Une seconde démo vient s’ajouter en 2002, « Unleashe The Unholy Anger ». Puis, vient le temps des albums, « Revere The Unholy » en 2005, « Heretical Rites » en 2007 et enfin « Reign Over The Upperworld » en 2011. Entre temps, le groupe a accumulé une bonne expérience scénique notamment en compagnie de KRONOS, NARGAROTH, CIRITH GORGOR… Malgré une notoriété grandissante, YAYETH CORPSE n’a pas forcément mis tous les atouts de son côté en enregistrant au Bon Home Studio. La production ne sonne pas très moderne. Elle se rapprocherait plutôt de ce qui se faisait dans les débuts du death metal. Dommage, l’ensemble sonne un peu brouillon. Cela crée une ambiance particulière mais nuit à la puissance générale de la chose. Dommage, copie à revoir pour la prochaine fois. Ce n’est pas un hasard si YAYETH CORPSE cite MORBID ANGEL dans ses influences. On sent que le groupe apprécie grandement cette lourdeur typique du combo floridien. Dès les premières notes de « Consumed By His Devotion », on sent cette parenté entre les deux formations. Le niveau technique de YAYETH CORPSE est tel que la mise en application des leçons du grand maître du death devient possible. Bon, pour les solos, il y a encore quelques pas à franchir même si on est déjà face à quelque chose d’élevé. Pour l’influence du black, on peut se référer à « Torturer Of The Tomb ». Les riffs sont nettement plus intenses. La vitesse prend le dessus mais on est loin de ce qu’avait réussi à atteindre EMPEROR avec son inégalable « Anthems to the Welkin at Dusk ». Cela dit, le résultat reste plus qu’honnête. Seul regret, ce style de morceau commence légèrement à dater et sans une production digne de ce nom, on reste un peu sur notre faim. YAYETH CORPSE a élaboré un concept autour de musique. Il s’agit pour eux de traiter d’une divinité maléfique, Yayeth, et de l’évolution de son culte. On en retrouve quelques traces dans leur musique notamment dans « A Disturbing Procession », « Fields Of Dominance » ou encore « Ethon, Eidon, Enîkesa ». Le travail sur les ambiances a été accentué sur ces compositions afin de mettre la musique au service du concept. Tout comme IMMORTAL entre autres, arrive à nous le faire sentir, YAYETH CORPSE arrive à créer un univers basé sur l’ambiance de ses riffs. Malgré tout, l’ambiance générale de l’album évolue relativement peu. On est souvent coincé dans des riffs rapides qui manquent parfois d’arrangements plus poussés. On souhaiterait presque que ce groupe pioche un peu plus dans d’autres styles afin de compléter son univers sonore. Malgré de bonnes qualités techniques et un concept en plein développement, YAYETH CORPSE a du mal à se montrer réellement séduisant. Le groupe s’inscrit dans une vague old school quelque peu coincée dans les années 1990. Certes, tout cela est très bien mené mais il manque cette énergie nouvelle que l’on rencontre chez les formations plus jeunes. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|