MAN MADE ORIGIN False consciousness [ 2011 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 60.00 Style : Metal Avant-Gardiste |
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Chronique : 19 décembre 2011 , réalisée par sarvgot | ||||
MAN MADE ORIGIN (abrégé MMO). Voici un nom plutôt intrigant pour un groupe. Difficile de savoir ce qui se cache derrière le patronyme des Ecossais : un mélange de "Black", de "Death" et surtout de "progressif", comparable à ce que peut produire un ANDROMEDA dont MMO se rapproche dans sa partie progressive et chantée. Dans son concept album ‘False Consciousness’ MMO analyse sa vision du monde, tel qu'elle aurait été si l’empire romain avait duré jusqu’à nos jours … Grand programme donc, servi par une musique qui n’en est pas moins grande. Grande par son approche : un concept album est toujours une œuvre à part et personnelle pour un groupe, surtout que cet album s’accompagne d’un livre (numérique) de pus de 200 pages sur le concept même de ‘False Consciousness’. A condition de maîtriser l’anglais. Grande aussi par la maîtrise des compositions, dont le final de 20 minutes ‘Into The Darkness’ en est l’apothéose : Soli très mélodiques et techniques, passages progressifs, calmes, avant un déchaînement violent aux allures de "Black moderne" paré de ses plus beaux atouts. Cette dernière piste est d’ailleurs l’un des seuls moments où la musique s’accélère autant, les autres passages Black étant plus Mid-Tempo et ancrés sur l’ambiance (‘Redemption’). Ambiance qu'appuient les passages en guitare claire, aux relents hispaniques parfois (‘Redemption’ encore). Certains Breaks ou ponts ne sont pas en reste non plus, comme le monstrueux ‘The Betrayal’ emmené par un riff martial à souhait ou l’intro tribale de ‘False Consciousness’. Mais Grande également par ce mélange des genres que les écossais ont réussis à élaborer où chaque genre trouve sa place aisément sans compromettre l’homogénéité de l’album, aussi bien par la musicalité et la structure que par les voix tantôt claires, tantôt Black et Death. Et puis, l’on se dit que même si la structure rythmique marque parfois le pas ou manque quelque fois de précision (‘Faith of the Verse’)les gaillards ont su nous trouver quelques riffs vraiment bons et très mélodiques (‘Faith of the Verse’). Même si la production ne met pas totalement en valeur la richesse de la musique du quartet, l’intérêt suscité est suffisamment grand et porté par des musiciens de qualité pour pouvoir satisfaire tout Headbanguer à la recherche d’une bonne surprise en 2011. En 2011 et surement pour les années à venir … |
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