ULVERHEIM När Dimman Lättar [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 51.04 Style : Black metal |
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Chronique : 19 décembre 2011 , réalisée par Valentheris | ||||
Lors de la longue période de pause de THORNIUM, Ulverheim chercha différentes formations afin de s'exprimer musicalement sans jamais trouver totalement son compte en chacune d'elle et décida ainsi de créer son propre projet qu'il baptisa de son nom de scène. Se consacrant entièrement à cette nouvelle entité capable de répondre à ses attentes en matière de "Black Metal", une phase de composition débuta dans le courant des années 2008-2009, de laquelle découla une première demo intitulée "Svart Tystnad". Cette demo attira l'attention du label "Soulsellers Records" peu après le recrutement de Kali Ma (ex-THORNIUM également) au poste de bassiste et le duo pu ainsi débuter la composition de leur premier full-lenght. "När Dimmän Lättar" s'ancre dans une mouvance typiquement scandinave, le riffing de Ulverheim et Hellmaker (recruté en 2011) adopte cet aspect acéré et froid au sein de pistes majoritairement mid-tempi, mais vindicatives dans leur approche, ce qui confère au style tout son charme et sa force. Dès les premiers instants de "Allting Ar Dott" on sent que le groupe ne va pas miser sur une quelconque atmosphère particulière ou une forte identité musicale, cependant, et comme le confirmera justement le superbe titre suivant "Rop Fran De Doda", nous avons ici droit à un premier album s'appropriant très bien les codes du genre et les utilisant à la perfection, délivrant un "Black Metal" à la fois convenu mais vraiment délectable. Peu de surprises, mais une progression dans l'écoute qui se fait sans accrocs et très facilement, le manque de personnalité qui fait défaut au groupe est largement compensé par la qualité certaine de la composition. Tantôt thrashysant comme sur le titre éponyme, plus évolutif comme lors du bon titre final "Pest", ou préfèrant la mélodie simple et bien placée comme sur "Arkebusering", les riffs de l'album se révèlent toujours égaux à eux-même dans ce qu'ils délivrent atmosphèriquement, mais savent se montrer variés et diablement efficaces de bout en bout, toujours soutenus par la section rythmique dirigée par Fhurgast, à l'aise dans les changement de tempo, le tout pour un rendu final jouissif et qui aura le mérite d'offrir tout ce dont on est en droit d'attendre de ce registre musical. On pourrait trouver à redire quand à un certain manque de noirceur et d'ambiance, ce qui est somme toute un défaut important dans un album de "Black Metal", le groupe dégageant ce qu'il faut de noirceur mais n'étant pas aidé par une production trop saine et sans risque. Certes, elle sied bien aux compositions et en elle-même peut-être qualifiée de "bonne", mais elle ampute néanmoins tout ceci à ce premier opus pourtant bien bon. ULVERHEIM, bien que ne surprenant absolument pas, dévoile là un premier jet mature et idéalement construit qu'il est très plaisant d'écouter et qui saura ravir les amateurs de Black Metal Scandinave. L'ancien one-man-band semble être devenu un projet des plus sérieux et qui, apparemment, pourrait se frayer un chemin au sein de la scène et imposer son nom parmi les meilleurs des seconds couteaux du style, s'ils arrivent à trouver et à faire grandir cette étincelle sombre si importante. |
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