WHISPERING TALES Ehoes of perversion [ 2011 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 57.37 Style : Heavy Melodic |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 15 décembre 2011 , réalisée par borgir62 | ||||
WHISPERING TALES nous vient tout droit de Marseille. Né en 2006 sous un autre nom, le groupe a tout d'abord vécu une difficile rupture avec son batteur, mettant de ce fait en suspens l'avenir du groupe en 2010. Mais cette même année, un nouveau batteur est recruté, accompagné par un claviériste, permettant alors aux phocéens de se remettre au travail. Et du travail, il y en a eu, c'est évident. Dès la vision du CD, on se dit que le groupe ne va pas nous proposer quelque chose de bâclé. Cela commence donc par un digipack extrêmement soigné, un artwork mûrement réfléchi et un book tout aussi réussi. Un rapide coup d'oeil aux lyrics permettra également de se rendre compte que les compositions n'ont pas été faites en deux coups de cuillères à pot, ne faisant que renforcer l'intérêt de cet album concept. "Echoes Of Perversion" est en effet composé de 19 pistes, comportant en tout et pour tout 9 compositions reliées par des interludes musicaux, et est présenté sous la forme d'un récit fantastique imaginé par son bassiste Stéphane Castelli. Le premier contact avec l'album étant couronné de succès, il ne me restait plus qu'à découvrir ce que WHISPERING TALES avait à nous proposer. Et là, c'est déjà plus difficile. Vous avez beau mettre le paquet sur le packaging, ce que vous jugez chez un groupe de musique, c'est la musique, justement ! Les interludes ne sont pas toujours exploités à bon escient et sont mêmes plutôt agaçants au fur et à mesure que l'on avance au sein de cette galette. Je préfère ne pas me consacrer davantage à ces cours extraits, ne remettant cependant pas en cause leur intérêt , et me baser sur les "vrais" titres. Malheureusement, j'ai beaucoup de mal à m'immiscer dans leur concept, la sauce ne prend pas du tout et ce n'est pas la production, moyenne (on a connu mieux comme autoproduction), qui va changer quoi que ce soit. Pourtant, les compositions sont plutôt bonnes, inspirées et saluons le fait que l'on ne tourne pas en rond. Mais ce cruel manque de pêche, d'explosivité, rend les compositions assez molles, en dépit d'une Lucie qui fait étalage de son talent, même si les difficultés apparaissent dès lors que le registre devient plus grave. Ne parlons pas de cet accent français qui vient ternir la langue de Shakespeare, de nombreux groupes français en subissent les conséquences. On pourra également regretter la trop grande discrétion des guitares, bien trop en retrait derrière claviers et chants, mais on pourra probablement attribuer cela aux défauts de cette production. Pour autant, il ne faut pas oublier qu'il s'agit de la première galette proposée par les WHISPERING TALES, donc faisons preuve d'indulgence concernant la production. Aucun doute qu'avec davantage de moyens, cet album aurait pu être moins décevant. L'inspiration, ils l'ont. La motivation, ils l'ont. Il ne leur reste plus qu'à persévérer dans cette voie pour que les défauts présents sur "Echoes Of Perversion" ne soient plus qu'un lointain souvenir. |
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