CHRONIQUES ALBUMS

Laurell K. Hamilton a engendré des petits vampires tels que OBSIDIAN BUTTERFLY et son seul protagoniste : le mystérieux Lefthander. Car oui, après cette petite intro, nous n'avons rien d'autre à nous mettre sous la dent concernant le musicien qui oeuvre tout au long de ces 42 minutes somptueuses. Espérons que vous trouverez plus d'informations que votre serviteur.

Apparemment venu de Russie et signé sur un label allemand, Lefthander se faufile dans un style maintes et maintes fois utilisé. Dans un premier temps, nous pouvons citer des groupes proches, tels que ANATHEMA, PINK FLOYD, ou encore TENHI. C'est en réalité un opus conceptuel, et qui nous emmène voyager, subtilement, agréablement, dans un univers délicat et onirique. Son rock est toujours habilement utilisé, entre piano, guitare acoustique, synthé, chant clair... C'est à proprement parler un style "post/rock progressif" dont nous nous délectons à chaque minute écoulée. Parfois des sonorités plus modernes, parfois plus "folk", voire même "baroque". Pas vraiment de "metal" dedans, même si parfois, pour réveiller l'auditeur, il y a quelques passages plus énervés. Alors, côté pochette et production, rien à dire, c'est très bien exécuté. Le tout petit bémol, serait éventuellement à mettre du côté de l'originalité, car tout a déjà été fait. Mais le résultat est si habilement réussi que l'on oubliera vite ce manque de personnalité.

Il faut juste se relaxer dans son canapé et s'évader à l'écoute de cet opus. Frissons garantis. Réservé aux plus mélancoliques d'entre vous et éventuellement aux fans d'ANATHEMA, dont tout est assez proche il faut être honnête. Un très joli voyage que je conseille.