ELM STREET Barbed wire metal [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 37.09 Style : Heavy metal |
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Chronique : 15 décembre 2011 , réalisée par daills | ||||
Moi, ce que j’aime dans la musique métal, c’est sa diversité. Il y en a pour tous les goûts et toutes les humeurs : les amateurs de belles mélodies peuvent trouver leur bonheur dans le « hard FM », les musiciens ou passionnés de technique dans le « progressif ». Il y a le « côté obscur de la force » avec le « black », la puissance du « death »… La multiplication des sous-genres a même tendance à se transformer en un véritable jeu de poupées Russes. Et puis il y a le « heavy metal » traditionnel que certains qualifient de « vrai métal » : le « true metal » qui connaît actuellement un renouveau avec de jeunes groupes comme ELM STREET, qui en revendiquent fièrement son appartenance. ELM STREET est un groupe Australien d’une moyenne d’âge de 21 ans. Depuis 2003, le groupe a beaucoup tourné sur la région de Victoria puis de Melbourne, notamment en ouvrant pour des pointures Australiennes telles VANISHING POINT, ELECTRIC MARY ou même THE ANGELS. ELM STREET sort aujourd’hui son premier album « Barbed Wire Metal » co-produit et mixé par Ermin Hamidovic (EYE OF THE ENEMY, ORPHEUS…), avec un artwork signé Ed Repka (DEATH, MEGADETH…). Lorsque l’on jette un œil sur la pochette, typique des années 80, on pourrait aisément imaginer Vic Rattlehead, la mascotte de MEGADETH, chevauchant cette moto furieuse. Dès les premières notes on se rend compte que la moto en question est une grosse cylindrée : ça décoiffe direct. Le premier titre, éponyme, « Barbed Wire Metal » ne dément pas. On a, en effet, affaire à un métal électrique et aiguisé. On pense à tous les classiques du « heavy metal » : IRON-MAIDEN, JUDAS PRIEST,MANOWAR … mais aussi sur certains passages très « hargneux » aux vieux groupes « thrash » de la « Bay Area » : TESTAMENT, EXODUS ou MEGADETH. Enfin, le groupe nous rappelle souvent la scène « speed mélodique » allemande : GRAVE DIGGER et RUNNING WILD. La voix eraillée et puissante de Ben Batres se rapproche beaucoup de celle du chanteur de RUNNING WILD : Rock’n’Rolf. ELM STREET tire habilement sur toutes les ficelles du style : les riffs sont puissants, souvent mélodiques (le petit riff à la MAIDEN sur « Metal is the Way »), les refrains entêtants sont parfois rehaussés de chœurs guerriers à la ACCEPT (« Elm St’s Children », « Metal is the Way »), les changements de rythme offrent de jolies accélérations (« Heavy Metal Power », « Metal is the Way »). L’intro tout en douceur de « King of Kings » nous laisse penser à un moment de répit et une ballade, mais que nenni ! le morceau monte en puissance pour terminer en apothéose avec une avalanche de jolis soli. ELM STREET sait indéniablement faire monter la pression. Alors, on pourrait craindre que le groupe soit juste un « stéréotype » du style, un simple « copié-collé », ou pire, une parodie. Mais pas du tout. ELM STREET a une identité forte, reconnaissable. Ce n’est pas non plus ringard ou dépassé ; le groupe a su apporter quelques éléments de modernité dans sa musique à l’instar du « thrashy » « Merciless Soldier ». La puissance qui ressort de l’album confère une fraîcheur. C’est tout bonnement hallucinant ; difficile de tenir un stylo pour chroniquer : toutes les trente secondes je suis pris d’une irrésistible envie de headbanguer. Il faut dire que le groupe est soutenu par une grosse production : le son est puissant et clair. En conclusion, voici un album d’une grande qualité technique, qui renferme son lot de véritables hymnes au métal, frais et doté d’une incroyable puissance. En ces temps de sinistrose, voici un bon moyen de faire le plein d’énergie. Devrait être remboursé par la sécu ! |
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