SINNER SINNERS Cardinal sins [ 2011 ] |
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CD Album - Digipack Durée : 38.11 Style : Punk'n roll |
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Chronique : 04 décembre 2011 , réalisée par g-rom | ||||
SINNER SINNERS (à ne pas confondre avec le groupe allemand SINNER) est un combo mené par Sam et Steve Thill, couple à la scène comme à la ville. Originaire des Pays-Bas et de France, le duo expatrié à Los Angeles sort son premier album "Cardinal sins" chez "UFO records", mélange de "punk" des années 77, de "rock'n roll", de "métal", le tout ré-haussé de clavier et d'autres divers instruments. Afin d'être épaulé dans cette tâche ardue, le couple infernal a décidé de convier tous leurs potes des deux côtés de l'Atlantique (ELDERBERRIES, COCOON, THE MORLOCKS etc...). Notons que l'artwork a été confié au célèbre tatoueur Dan Smith et la galette a été enregistrée et mixée par Nic Jodoin (THE MORLOCKS) au studio 9 à Hollywood avec l'aide de Mike Patterson (Trent Reznor, Beck) et Pascal Mondaz. Le travail sera achevé par Paul Logus (PANTERA, ANTHRAX...). Un coup d'oeil sur les titres nous confirme que "Cardinal sins" va nous plonger dans un monde emprunt de références cinématographiques à forte tendance horrifique ("Metropolis", "Dead dead dead", "Mummy" ou encore "Nightmares" et "Cadavra"). L'introduction instrumentale "Zero" ne trompe pas et nous plonge directement dans le bain, cris d'horreur, clavier inquiétant et saxophone virulent. Puis, arrive sur un cri d'une rage extrême, "Metropolis", les guitares font leur apparition et on se dit d'entrée qu'on tient peut-être quelque chose d'énorme. La voix du chanteur, plutôt "batcave", correspond parfaitement à l'ensemble, les guitares sont très présentes et le clavier est idéalement en adéquation avec la musique, ce qui nous propulse instantanément dans cette ambiance 'punk'n roll' des plus jouissives. Le son n'est pas surproduit mais très bon à la fois et appuie l'atmosphère générale du disque. Les pistes s'enchaînent tambour battant sans aucun temps mort, la plupart des morceaux "Metropolis", "101", "Sonic boom" ou encore "Cadavra" et "L.A's burning", pour ne citer qu'eux, sont accrocheurs et surtout énergiques. Mais l'opus regorge aussi de beaucoup de mélodies comme "Nightmares", "Stetson" et "Aloha", de véritables petits bijoux alternant entre clavier horrifique, voix "batcave" à la Peter Steele et énergie brute qui caractérise le "punk". Hormis le son et les mélodies, la voix est aussi le point fort de "Cardinal sins" et s'inscrit parfaitement à l'ensemble, elle se fait même envoûtante sur "There's no place like...". "Mummy" conclut impeccablement le disque avec ses rires démoniaques et inquiétants. On ne peut s'empêcher de penser à des groupes comme THE CRAMPS, MISFITS, BAUHAUS et même LORDY pour le côté kitsch des claviers. Les défauts, me direz-vous ? Je n'en vois aucun, tant le sujet semble pensé et maîtrisé de bout en bout. Avec ce premier album, SINNER SINNERS sort une véritable bombe et on comprend que le buzz soit grandissant de l'autre côté de l'Atlantique. Les influences sont bien digérées, l'espace sonore très bien rempli. L'opus s'écoute du début à la fin sans qu'aucune pointe de lassitude n'apparaisse. "Cardinal sins" est très riche en musicalité et en mélodie, c'est un véritable condensé d'énergie punk , exécuté à l'instinct, il devrait faire un malheur en live. Bref, un très grand coup de coeur pour SINNER SINNERS qui avec "Cardinal sins" sort un album extraordinairement intemporel, certainement l'un des meilleurs albums de l'année pour votre serviteur. Sortir un deuxième album de cette qualité relèvera d'un véritable challenge. On tient là, peut-être, un futur très grand. |
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