ABBEY OV THELEMA A fragment ov the great work [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 44.13 Style : Avant-garde Black Metal |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
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Chronique : 25 novembre 2011 , réalisée par Ma2x | ||||
L'"avant-garde" est un style qui réserve forcément des surprises. Forcément, on serait même déçu s'il n'y en avaient pas. Ceci dit, il m'arrive parfois de finir un album d'avant-garde et de dire : C'est tout ? Après cette introduction vraiment digne d'une rédaction de sixième (même si réelle, dans le fond), mais servant à former une accroche pour vous, lecteurs, je m'oriente vers le sujet du jour. ABBEY OV THELEMA est Slovaque, et le groupe, formé en 2009, n'en était pas un, à la base. Delgrast (voix/claviers) avait commencé le projet comme un solo de "Dark Ambiant". Vilozof (guitares/voix) est venu, par la suite, compléter le projet. Un an après, en cette année 2011, apparaît " A Fragment ov the Great Work", premier opus (fort) prometteur du jeune binôme, sur le label "Sonic Temple Records". Il n'y a pas de batteur, et ce n'est pas grave du tout (parce que parfois, c'est vraiment très grave...)! Les programmations sont faites avec goût, recherche de son et parcimonie dans le mixage. Le mixage des guitares est apparenté à BLUT AUS NORD, mais attention, celui de "Memoria Vetusta - Fathers of the Icy Ages". Avant-gardiste, on ne peut pas en douter (d’où l'introduction de la chronique...). Mêlant des passages en blast-beats furieux, avec des riffs de guitares black au possible, à des passages dignes d'un monastère, ou d'un concerto classique avec le craquement du vinyle reproduit. Un album qui est un tout et qui s'écoute en entier, même si la dernière trilogie inspirée de Crowley ou le quatrième titre ("Black Absinth Drunk While Analyzing the Writings ov Nietzsche") semblent détachés de par leurs références. La voix est black (peu importe lequel des deux membres chante), mais parfois incantatoire ou avec un léger effet, sans jamais être de mauvais goût, et c'est déjà bien. Au niveau du concept, on sent aussi que les membres ont bossé... Des paroles et un artwork qui tiennent la route, et qui sont construits, l'un comme l'autre, sur des sources littéraires, philosophiques ou artistiques solides. Un satanisme visiblement développé et personnel, puisant aussi bien chez Crowley, que dans un théisme plus proche des vagues "orthodoxes". Intéressant, énigmatique, et faisant réfléchir, que demande le peuple ? On peut décrire la musique comme un cocktail vigoureux de black metal, de dark ambiant, de progressif, de médiéval, de religieux, de classique, de synthés en distorsion, de doom et de passages poli-rythmiques. Vous l'aurez compris, ABBEY OV THELEMA fusionne beaucoup de styles, et c'est encore un point positif, pour l'auditeur. Un grand voyage s'offre alors à l'âme qui voudra s'y engouffrer, plongeant son propriétaire dans un infini violent, sombre, rituel, mais aussi parfois poétique ou même contemplatif. Après INQUISITOR, chroniqué il y a quelques temps, voici une deuxième excellente sortie de 2011 en peu de temps dans l'avant-garde du "black". Tout ici ravira le fan de BLUT AUS NORD, DEATHSPELL OMEGA ou même ARCTURUS... La créativité pure, absente de toute notion d'ennui est exécutée de la meilleure manière. Pour 5€ expédié ou vous voulez dans le monde entier, il n'y a vraiment pas de quoi se priver. Hails ABBEY OV THELEMA ! |
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