ISSA The storm [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 51.58 Style : Hard rock mélodique |
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Chronique : 05 novembre 2011 , réalisée par Margoth | ||||
La chanteuse norvégienne nous revient très vite, à notre mauvais souvenir. Un an passe et la voilà de retour avec «The Storm» sous le bras. Au moins pourra-t-on reconnaître que son charme a opéré, on ne pourra pas lui reprocher de s'être mal entouré car on retrouve des compositions sur ce disque signées par des personnages ayant fait leur trou dans le milieu. On pourra citer entre autres Randy Goodrum (TOTO) ou bien Magnus Karlsson (ALLEN/LANDE). Qu'on ne s'y trompe pas, malgré un casting de très bonne facture, on reprend ISSA là où on l'avait laissé l'an dernier. Point de burnes ici, vous aurez affaire à de la mélodie sucrée à outrance. Les guitares sont peut-être mises en avant mais on ne peut pas dire qu'on ressente beaucoup de hargne. Une sorte de HEART, la conviction et l'inspiration en moins. Car si les compositeurs ont un minimum de renommée, on ne peut pas dire qu'ils nous ont ressorti leurs meilleures cartouches pour la charmante Norvégienne. Cette dernière d'ailleurs, au-delà de sa belle chair, n'a pas non plus grand-chose à offrir niveau vocal. Sa voix est véritablement passe-partout, à l'image de la musique stéréotypée qui l'habille. A dire vrai, comme beaucoup l'ont dit, ISSA se révèle vite être une sorte de BRITNEY SPEARS du "rock" parfois "hard", souvent "poppy" (il n'y a qu'à regarder le clip pour s'en convaincre). Et comme tout artiste officiant dans ce registre formaté et radio friendly, elle n'échappe pas au plus gros piège qu'on retrouve souvent dans leurs disques éphémères : une petite poignée de titres catchy qui ne révolutionneront pas leur monde pour autant, entourés d'ajouts totalement insipides et dispensables. On complète comme on peut pour avoir un album complet. Parmi les bons moments, on pourra compter le beau bonbon acidulé «Looking For Love» (le single heureusement pour lui), l'entraînant «Black Clouds» au refrain entêtant (bien que très ressemblant à l'autre titre cité précédemment à cause d'une mélodie de clavier très proche) et la petite douceur «Two Hearts» faisant fondre les cœurs d'artichauts que nous sommes. Mais qu'on se le dise, ce trio de titres, même si agréables à écouter, ne reposent pas sur l'imagination. Non, c'est à l'image du reste, bateau à souhait. Techniques maintes fois utilisées et maintes fois entendues, ce qui tire le reste de l'album vers le bas. Trop de niaiseries tue la niaiserie. On veut bien faire un effort sur la musique édulcorée : il est même très conseillé d'ingérer des glucides pour être en bonne santé. Mais il ne faut pas oublier que trop en consommer est dangereux pour la santé, nos artères se bouchent, le cholestérol apparaît... Et si vous ne voulez sombrer dans les déboires diabétiques, nous ne saurons trop vous conseiller d'éviter l'abus d'ISSA. Quelques titres à la sauvette de temps à autre en fond sonore passe encore, l'album complet beaucoup moins. Bien guilleret peut-être mais longuet, ça, ça ne fait aucun doute. ISSA nous prouve là tous les effets secondaires du cliché. Du trop entendu tue le plaisir. L'homogénéité de l'ensemble de ce «The Storm» peu convaincant renforce bien le ton. Et ce n'est pas en nous balançant la poudre aux yeux de la jolie blonde aux courbes généreuses et au charmant minois qui nous séduira plus que cela. |
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