EMBALMED Exalt the imperial beast [ 2011 ] |
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CD Album Durée : 23.52 Style : Black/Death |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 29 octobre 2011 , réalisée par Ma2x | ||||
EMBALMED n'est pas le genre de groupe à vouloir être remarqué : Pas de myspace, facebook ou site internet. Pas d'extraits disponibles, ni de trailers, et encore moins de clips. La démarche est claire : Un "black/death" bestial, fait par des puristes, et pour des puristes. Notons quand même qu'EMBALMED est un groupe du Mexique. Composé visiblement de deux frères, Anton et Bruce Venegas (respectivements surnommés "Warconqueror666" et "Warlust666"), le groupe date de 1989. 1989, voilà qui annonce un parcours riche et long ! Je voyais déjà arriver vingt-cinq splits, quatorze EPs, 5 albums et douze démos. Sauf que non, mais alors vraiment pas. Une démo en 1994, un EP en 1998 et un autre en 2003. EMBALMED n'est pas vraiment le groupe productif par excellence. Mais voilà, 22ans après leur formation (on tient peut-être un record !), le groupe sort son premier album chez "Hell's Headbangers Records", un label qui obtient, au fur et à mesure de ce qu'il produit, une confiance et une renommée grandissante. DIOCLETIAN, CORPSE MOLESTATION, DEIPHAGO, REVENGE, BLASPHEMY, BLACK WITCHERY, BESTIAL WARLUST... Voilà ce qui doit tourner en boucle chez les mexicains ! EMBALMED entre dans la vague, assez mal nommée "War Metal" (terme qui veut à la fois tout dire et rien dire, vous en conviendrez), d'un "black/death" dévastateur à la noirceur parfois légèrement "doom". L'artwork entre de plein pied dans le mouvement, avec une illustration blanche sur fond noir, un peu "Chris Moyen-like". Si DIOCLETIAN ou BLACK WITCHERY apportent quelquefois des ralentissements dans leur composition, EMBALMED, lui, s'en fiche royalement d'envoyer des passages lourds et lents. Les deux frangins assènent des riffs brutaux à fond la caisse et des blast-beats en rafale quasi-continue. À se demander si Anton, le guitariste-bassiste en studio, a encore des poignets après ça ! Sachez que c'est le batteur (Bruce) qui chante, de sa douce voix éraillée et basique au possible. Vingt-trois minutes et cinquante-deux secondes plus tard (ce qui est limite au niveau durée, normalement, pour un full-lenght, les labels exigent 30 minutes minimum), que reste-il ? Premièrement, un sentiment d'avoir été collé au siège, sans avoir eu le temps de respirer durant le laps de temps de l'album (même si cet album comporte une petite intro et une petite outro). C'est clairement un bon point : Lors de ma première écoute, je n'ai pas pu m'empêcher de renfoncer le bouton "Play". Deuxièmement, on ne peut rester insensible à tant de brutalité. Servi par une production assez propre (pas autant que "Blood & Valour" de BESTIAL WARLUST, mais pas aussi sale qu'un "Upheaval of Satanic Might" de BLACK WITCHERY, le rapprochement le plus probant serait l'album "Triumph.Genocide.Antichrist" de REVENGE), on accroche assez vite à la construction des titres et aux riffs effectués. La production aide donc à vite entrer dans le cœur des titres, sans être obligé d'écouter dix fois le CD pour s'habituer à cette dernière. Pour certains ce sera un point positif, car ils seront directement dans le vif du sujet, d'autres préférerons les albums qui ne livrent pas tout, tout de suite. Dans tout les cas, on passe un bon moment avec cet album, qui sera ressorti avec plaisir et de manière régulière ! Si vous êtes fans du style, procurez-vous cet album sans plus tarder ! Pour les autres, par curiosité ou par envie de découverte, sachez que vous ne tomberez pas sur un album de mauvaise qualité. Un album idéal pour que votre petite sœur de 14 ans comprenne enfin que SLIPKNOT n'est pas le groupe le plus violent de la planète. |
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