THE BUFFALOS
The mahogany secrecy [ 2011 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Digipack
Durée : 23.48
Style : Stoner Rock/Metal
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  Contact groupe : http://www.thebuffaloscrew.com http://www.myspace.com/thebuffalosband
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  Chronique : 29 octobre 2011 , réalisée par Bodomania
   
Ohé Moussaillons! Approchez, approchez, aujourd'hui je vais vous conter l'histoire de cet équipage répondant au nom de THE BUFFALOS... Si vous n'avez pas encore été victimes de leurs terribles sévices, ce n'est qu'une question de temps... mais, diantre! Qui va là? Un heureux hasard nous amène à présent à leur rencontre (vérifiez tout de même vos poches).
Il était une fois un équipage prêt à affronter les pires tempêtes au nom du "Stoner/Rock/Metal", véritable trésor enfoui sous quelques années d'errance dans les eaux noires. Une première grande attaque fut tentée par le passé. "In Hell We Dwell", c'était son nom. Mais des pirates de cette trempe n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Alors, après avoir bourlingué, pillé et cramé quelques navires sur leur passage, les membres de ce solide équipage, qui vous feront rapidement oublier tous les autres drapeaux dressés par ALESTORM ou SWASHBUCKLE, font leur grand retour (près de chez vous). Mais ils ne sont pas venus les mains vides, apportant avec eux l’œuvre de leurs pérégrinations... un coffre renfermant l'histoire de leur dernière expédition, "The Mahogany Secrecy". Et à la vue de cet objet (construit avec grand soin, et sûrement pas par une borgne), à l'approche de cette attaque auditive, une seule interjection vous viendra en tête... À l'abordage!

Le voyage sera "rock'n'roll", car au-delà des pirateries, les instincts primaires du quatuor voguent aussi bien vers le cap du "Southern", que vers les îles rocheuses MASTODON, QUEENS OF THE STONE AGE et les eaux troubles de SYSTEM OF A DOWN. Alors, attendez-vous à cinq escales différentes et riches en sonorités métalliques. Au sein même de "Spear The Silk", Le Duc s’emploie à nous livrer un chant plein de testostérone (et de vulnérabilité aussi, pour mieux embarquer de force les filles de joie les plus proches), pendant que Le Breton nous sert une rasade de breaks aériens. De quoi nous faire perdre le nord et faciliter le pillage. Mais ce n'est qu'un début...
"The Seventies are gone", oui. Mais pas THE BUFFALOS. Ces derniers sont là pour de bon, apprêtez-vous à sentir l'effluve du rhum bien chaud (et du whisky, aussi). Un vent léger nous parcoure l'échine, de même que des lignes "bluesy"... La Liberté, m'sieurs dames, voilà comment ça s'appelle! Une dynamique "Panteresque" avec, au gouvernail, les cognements d'El Bavo et un déploiement vocal musclé qui viendront tous deux effacer les affres de la nuit passée. Une petite touche féminine subsiste toutefois, avec des chœurs de cheerleader de l'époque, rapidement envoyée vers le grand plongeon. On ne va pas s'encombrer de femme trop longtemps. En particulier, à l'approche de "Velvet Vertigo", cette déclaration lourde et enflammée imprégnée jusqu'au bout du tricorne par un "stoner" burné, teinté d'"alternatif" et d'"acoustique". Car derrière la brute assoiffée d'or, il y a un homme! Un homme qui arrive à faire monter à bord Serj Tankian et Phil Anselmo sans oublier son propre nom, Le Duc. Et puis un autre, Lorenzo, qui parvient à assombrir l'atmosphère avec ses quatre cordes. Une progression mélancolique qui n'a pas fini de nous entraîner vers le fond de la cale.
"Tic Tac Tic Tac...", un regard rapide vers l'horloge et voilà qu'apparaît devant nous "Sister Disaster", alors, on accueille sans résistance aucune cette attaque énergétique, mélodique, psychotrope (hum... de l'opium), un rien moite, avec un appel à la mutinerie puissant et chaud, et une bande sonore powerpop/alternative/thrashisante. Oui, tout ça à la fois!
Mais nous ne pouvions pas terminer la traversée sans nous voir offrir une bonne grosse bordée de canons musicale digne de ce nom. La dernière étape de l'aventure s'en chargera... "Antarctica", œuvre qui pourrait passer en boucle dans le fond de la taverne, sans risquer de lasser les chasseurs de trésor en pleine réunion tactique et éthylique. Ces six minutes arriveront à nous réchauffer et nous glacer le sang... Les souvenirs d'une vie dissolue remontent, les compagnons de bord partent les uns après les autres, le froid nous paralyse, la solitude se fait douloureuse (surtout sans rhum et sans femme à l'autre bout de l'Antarctique). Mélancolique, progressif, réunissant l'esprit de BLIND GUARDIAN en ouverture, de par son approche et ses intonations épiques à la Hansi Kürsch. Avant d'être pris dans la houle, quelques notes au piano viendront instaurer le calme avant la tempête, des arrangements classiques et une hargne qui rajouteront un aspect dramatique à la scène. Une ambiance instable et orageuse qui s'accompagne de chœurs de marins résignés, de soli émotionnels qui s'affolent... C'est la fin du voyage. La carte illustrait bien cette ultime rencontre avec Octopus. Téméraires et combatifs, THE BUFFALOS ont livré ce dernier affrontement avec bravoure.

Belle découverte que ce "Mahogany Secrecy", avec un équipage sur lequel il va falloir compter dans les années à venir.
À quand la quête du prochain trésor? Le baluchon est prêt, moi aussi. Prêt à appareiller?...
Comment ça, pas de femme à bord?







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